#BREXIT, L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE DE LA GRANDE-BRETAGNE EST BIEN EN DANGER

Pour faire suite à mon précédent article, je propose une réflexion sur l’intégrité territoriale du Royaume-Uni après l’expression du Peuple qui a tant déplu aux eurocrates.

Au moment où j’écris, la justice écossaise rend une décision d’illégalité de la suspension par le Premier Ministre du Parlement pour cinq semaines. De quel droit? En vertu de quelles lois ou De quelle Constitution? Pourquoi cette même justice ne s’est-elle pas prononcée sur les précédentes suspensions? Nous avons hâte d’avoir davantage de détails. Pour l’instant, avec les éléments dont nous disposons, nous pouvons déjà affirmer que la décision rendue est tout sauf une décision de justice. Tu me diras belle lectrice qu’en France, nous sommes très habitués aux décisions politiques rendues par les juges.

Cela dit, si Bruxelles n’est pas directement à la manoeuvre, (les Écossais n’en ont pas besoin), il ne fait aucun doute que tout a été fait pour stimuler le nationalisme écossais pour affaiblir et donc punir les Anglais. Oui parce que les Écossais se voient déjà membres de l’Union.

Vous ne trouvez pas bizarre la bienveillance avec laquelle Bruxelles s’accommode de certains nationalismes? ET moi qui croyais que le nationalisme c’était la guerre… Le gros problème est qu’en exacerbant les séparatismes, on risque de générer de la violence. Ainsi, Bruxelles, pour faire capoter la mise en oeuvre de la décision populaire, pourrait réactiver le problème irlandais et souffler sur les braises du problème écossais.

Cependant, les séparatistes écossais qui siègent à Westminster semblent avoir oublié qu’ils ont perdu deux référendums. Le référendum séparatiste, et le référendum du Brexit. Il est vrai que ces gens-là ne sont pas à une contradiction près.

Toutefois, les marionnettistes de l’ombre qui tirent les ficelles pourraient bien finir par tirer un cordon de dynamite. Qui sont-ils? Me demanderas-tu belle lectrice. Sans te répondre, je te dirai que ces gens-là ont tendance à confondre “peuple élu” et “élus du peuple”.

Jacques Frantz