À l’heure où on tente, fort heureusement sans succès de nous faire culpabiliser sur l’esclavage, à l’heure où Moumou va faire acte de repentance avec le sac et la cendre ainsi que la corde au cou chez des Antillais qui nous doivent à le train de vie qu’ils ont aujourd’hui, j’aimerais dire une ou deux vérités. Pas ces vérités que tout le monde connaît déjà.
Vous qui lisez ce blog, vous savez que l’esclavage est l’apanage des seuls blancs et chaque blanc doit intégrer de gré ou de force la prise de conscience qu’en lui sommeille un gros cochon d’esclavagiste. Chaque blanc a une dette car si ce n’est pas lui, c’est donc son frère, son arrière-grand-père, ou bien quelqu’un des siens.
Pour ma part, j’ai la faiblesse de me croire à l’abri. En effet, mes origines françaises remontent à 1939. Mon grand-père, alors âgé de seulement 23 ans, à la déclaration de guerre, s’est rendu à la mairie du village pour faire les démarches pour se mettre à disposition de l’armée française, lui qui n’était pas français. L’administration l’a renvoyé chez lui en lui indiquant qu’il devait attendre sa feuille de route. L’administration était tellement mal organisée que la feuille de route n’ai jamais arrivée. Tout cela n’a pas empêché mon grand-père de se faire torturer par la division “Das Reich” qui l’a laissé pour mort. Mon grand-père était trop peu bavard et trop peu coopératif aux yeux des Allemands. Il avait mis trop de mauvaise volonté à dénoncer son frère qui avait pris le maquis.
Ce petit aparté pour vous dire qu’en Ce qui me concerne, il faudra se lever tôt pour me trouver des ascendants esclavagistes. Or comme la gauche ne manque jamais de nous le rappeler, beaucoup de Français de ma génération sont descendants d’immigrés. Par conséquent, on ne peut nous obliger à la fois à revendiquer nos origines étrangères et assumer la prétendue dette soit disant imprescriptible d’une traite d’êtres humains qu’on ne pouvait commettre puisqu’on n’était pas français et que nos ancêtres se trouvaient ailleurs en Europe.
En revanche, les nouveaux Français, ceux qui viennent chercher des papiers et des prestations sociales, ces nouveaux Français qui, dans mon pays connaissent leurs droits mieux que je ne connais les miens, ces nouveaux Français disais-je, comptent probablement des descendants de négriers. Parce que pour que les blancs achètent des nègres, il a bien fallu qu’on les leur vende. Par conséquent nous n’avons aucune dette.
En revanche, je trouve Moumou et sa sale clique de voyous beaucoup moins regardants sur l’esclavage dont ils sont directement responsables. Quand ils légalisent par la force le mariage entre invertis, quand ils légalisent les adoptions d’enfants issus de mères porteuses, ils se rendent coupables de traite d’êtres humains.
En effet, le mariage entre personnes de même sexe induit forcément l’adoption d’enfants étrangers dans des conditions parfois douteuses. Il induit également le recours à la gestation pour autrui. Quand Taubira donne l’ordre à sa magistrature de légaliser l’adoption d’enfants nés à l’étranger par cette méthode, lorsque Pierre Bergé ose dire qu’il n’y a pas de différence pour une femme entre prêter ses bras pour travailler à l’usine ou prêter son ventre pour faire des enfants, ces gens-là organisent l’esclavage. Soyez-en sûrs, ils en sont conscients.
Alors qu’on soit bien d’accord, l’esclavage est un grand malheur. C’est une ignominie. Les Français ont fait montre d’une grandeur d’âme sans précédent en l’abolissant, ce qui place les européens au sommet de l’humanisme. Donc si quelqu’un a une dette ce sont ceux qui, à tort ou à raison, se réclament de l’esclavage. Ils doivent gratitude à ceux qui l’ont aboli.
Pour ce qui est de Mamadoc, de Moumou et de Pierre Bergé, ils sont coupables de relance de l’esclavage. Si, comme ils le disent, c’est un crime contre l’humanité, alors ce sont eux les criminels.
Qu’ils dégagent!
Jacques Frantz