JEAN-MARIE LE PEN CHOISIT LE 7 JANVIER POUR TIRER SA RÉVÉRENCE, UN POINT DE DÉTAIL

©Ignace
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Il fallait s’y attendre, la disparition du fondateur du Front National à l’âge de 96 ans a été l’occasion pour la presse qui se gave avec les impôts des gens qui ne la lisent ni ne l’écoutent, de verser des tombereaux d’ordures.
Tout ce que le pays (et même au-delà) compte de spécialistes auto-proclamés de l’extrême-droite, attendaient ce moment depuis longtemps pour faire s’épancher leur fiel.
Pourtant, l’extrême-centre avait aujourd’hui un autre rendez-vous avec l’Histoire. En effet, il y a dix ans jour pour jour, les journalistes orduriers de Charlie Hebdo tombaient sous les balles de… L’extrême-droite… Pardon ! Sous les balles de l’Islam RATP (Religion d’Amour de Tolérance et de Paix). Oui parce que contrairement aux étrangers que l’extrême-centre fait rentrer en masse, Jean-Marie Le Pen lui n’a tué ni torturé personne.

UNE SORTIE RÉUSSIE

Si en 2011, Le Pen a Ratté sa sortie de la vie politique active en favorisant sa fille tout juste bonne à élever des chats, le menhir a prouvé une dernière fois qu’il ne faisait jamais deux fois la même erreur. En choisissant le 7 janvier pour tirer sa révérence, Le Pen a gâché les commémorations du dixième anniversaire des attentats de Charlie Hebdo. Normalement, il était prévu que tous nous soyons Charlie et paf ! Voilà que le vieux décide de foutre le bazar dans toutes les rédactions en partant ad patres justement ce jour-là. Quand on vous dit que Le Pen avait le souci du détail.
Blague à part, ce n’est pas sans un pincement au coeur que je tourne la page Le Pen. Car c’est une belle page. D’accord, le Front National n’a jamais — et ce n’est pas faute d’avoir essayé — été aux responsabilités. Mais par son action, Le Pen prouve que la France résiste et résistera jusqu’à son dernier souffle. Je ne me souviens plus qui disait que lorsque vous écrasez une abeille elle ne mourra pas sans vous avoir piqué. Car si tel n’était pas le cas, il y aurait beau temps qu’il n’y aurait plus d’abeilles. Jean-Marie Le Pen savait mieux que personne incarner cette France qui refuse obstinément de mourir. Si Le Pen ne sera jamais remplacé, la lutte a pris d’autres formes. Il y a eu des gens très courageux qui ne se sont pas laissés intimider au moment des injections anti-COVID. Il y a eu des gilets jaunes qui ont fait et qui continuent de faire tellement peur au pouvoir. Le Pen incarnait cette France qui bosse, qui se lève tôt et qui n’a droit à rien. Cette France qui paie pour les autres. Cette France qui se fait insulter en permanence et à qui on colle les accusations les pires ! Le Pen c’est cette France qui roule au Diesel et qui, un peu comme les gueux au moyen-âge, n’a désormais plus le droit de rentrer en ville avec sa bagnole. C’est cette France qui se fait planter parce qu’elle a dépassé la limite de vitesse de 5 kilomètres/heure.
Seul Dieu sait qui viendra au secours de cette France-là, mais une chose est sûre : Le Pen a fait sa part du boulot. Le travail est inachevé, mais il nous incombe de prendre notre quart.
Jacques Frantz

7 commentaires

  1. +R. I. P. +
    Pour info, mais ça n’intéresse plus grand monde, M. Le Pen est mort muni des sacrements de l’Église

  2. La citation en question est de Jean Paulhan. Très belle comparaison en tous cas ! Il piquait, oui, mais comme piquent les abeilles, non par méchanceté gratuite mais pour se défendre ou plutôt, pour défendre l’idée qu’il avait de la France. Si la fin de sa carrière politique ne fut pas très brillante (il se serait notamment exprimé en faveur de l’injection expérimentale prétendûment anti-covid), sa sortie restera effectivement comme un beau camouflet à tous ces journaleux qui nous somment d’être Charlie et à qui je retourne volontiers le mot de Cambronne. Reposez en paix, monsieur.

    1. Je confirme en effet, Jean-Marie Le Pen s’est exprimé en faveur du vaccin. Un bémol toutefois. Lui s’est fait vraiment vacciné. Je pense que comme beaucoup de gens âgés, il s’est fait abuser. Et puis, il s’est exprimé à un moment où sa parole pesait bien peu. C’est le point de vue d’une personne en âge qui a suivi son médecin voilà tout ! J’en soupçonne beaucoup d’autres de l’avoir dit, mais pas de l’avoir fait.

  3. Bonjour,

    Ce qui va nous manquer quand même beaucoup, c’est cette constance dans le temps de le Pen pour ses convictions sur plus de 70 ans.

    Je ne pense plus que nous puissions trouver quelqu’un capable d’avoir la même constance dans le temps, hors mis peut-être un jour un descendant de la famille royale des capétiens, qui pourrait s’avérer être un individu brillant, bon orateur et capable de donner à notre France une toute autre destinée. c’est d’ailleurs sans doute désormais la dernière bouée de sauvetage qu’il nous reste, mais nous ne verrons sans doute rien de tel de notre vivant.
    Seul notre Seigneur puisse insuffler, un jour, à un héritier du trône les qualités requises pour sauver la fille aînée de l’Eglise.

    Du reste et à y réfléchir, c’est bien sur la question de l’argent qu’un sacré gars comme le Pen a bien montré ses limites, et c’est bien sur des considérations boutiquières que le Pen a hélas échoué.
    Le Pen était un grand homme, un grand patriarche, mais pas un roi.

  4. Bonjour,
    Je reviens juste par ici pour vous transmettre le lien vers un micro-site qui a été mis en place, pour permettre à tout un chacun de transmettre un texte de condoléances à la famille le Pen :

    https://jmlepen.fr/

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