HONGRIE : ET QUI A DIT QUE LA DROITE NATIONALE NE POUVAIT GAGNER SEULE ?

HONGRIE : ET QUI A DIT QUE LA DROITE NATIONALE NE POUVAIT GAGNER SEULE ?

Même si comparaison n’est pas raison, nous ne bouderons pas notre plaisir devant une victoire que même les médias du système en Macronie qualifient d’ »écrasante ». Pourtant, on nous l’a dit et répété, la droite nationale ne pourra jamais gagner seule. Alors que faut-il penser de la majorité qualifiée que vient d’obtenir le parti de Viktor Orban en Hongrie ?

Comme je l’ai dit, comparaison n’est pas raison. La Hongrie ce n’est pas la France. Le système électoral y est différent et chaque pays comporte (pour encore combien de temps) ses spécificités.

Pour autant, il faut bien le reconnaître, la Hongrie nous apporte des raisons d’espérer. Si j’ose aller plus loin, je dirai que l’espoir se lève à l’est. Personne n’a oublié la fabuleuse résistance en Pologne à l’heure de la chape de plomb soviétique. Or ce qui se passe en Hongrie n’est pas de moindre ampleur. Certes la chape de plomb n’est pas soviétique, mais force est de constater que ni Soros, ni l’Union Européenne qui arrose les bien-pensants de son fric ou plus exactement du nôtre, pas même ceux-là disais-je ont réussi à faire plier la détermination des hongrois.

Alors pourquoi ce qui est possible en Hongrie n’est pas possible en France ? Parce que notre classe politique n’a pas compris qu’un parti de droite ne pouvait gagner les élections qu’à droite. Au lieu de perdre des forces et un temps précieux à se dédiaboliser ou à se justifier d’être ceci ou de n’être pas cela, notre classe politique sincèrement de droite et non celle de droite par posture qui oublie ses bonnes résolutions une fois aux affaires, devrait cesser d’avoir honte de ce qu’elle est, d’appeler les choses par leur nom et d’afficher une volonté de changement espéré par une majorité dans ce pays. Le jour où la droite cessera de plier devant l’inquisition du « camp du bien le jour où émergera une droite déculpabilisée qui se fiche de la prétendue « mort sociale » promise par les élites politiques et médiatiques, on pourrait bien assister à une victoire à la hongroise.

Il est vrai cependant que la grande différence entre la Hongrie et la France, c’est que là-bas, le communisme n’a pas l’image de guignols qui empêchent de faire rouler les trains. Là-bas, le communisme a l’image des chars et des rues ensanglantées. Il serait bon que nous nous en souvenions. Rien que pour ça, je tire mon chapeau à ce peuple debout. Prenons-en de la graine.

Jacques Frantz

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