LA GRÈVE DES FEMMES, UNE GRÈVE D’ÉTAT

Ça se passe en Suisse.
Frédéric, un fonctionnaire du canton de Vaud (Lausanne), rapporte que les grévistes femelles seront payées. Je m’explique:
récemment, certains fonctionnaires du canton de Vaud se sont mis en grÈve pour des questions salariales. Comme il se doit, il a été précisé que les heures débrayées ne seraient pas payées. C’est en général la règle, d’autant qu’en Suisse la culture de la grève est très récente. Une exception toutefois. Le 14 juin prochain, les pétasses gauchistes dans lesquelles aucun homme sensé n’oserait se fourrer ont décidé de manifester. Désormais, il est de tradition qu’une fois par an, tout ce que la Suisse compte de boomeuse dégénérée et de filles à punks à chiens vocifèrent dans la rue pendant une après-midi. Or par circulaire, il a été signifié aux fonctionnaires payés avec les impôts des Vaudois qu’ils étaient encouragés s’ils le souhaitaient à participer aux manifestations vaginoccratiques sans pertes de salaire.
On peut en conclure que, non seulement l’extrême-gauche a infecté l’ensemble du tissu social, mais encore qu’il y a désormais des grèves officielles. Du débrayage d’état en quelque sorte. Il y a des jours où je verrai bien des chars russes Place Saint-François à Lausanne. Je trouve que ça aurait de l’allure.
Jacques Frantz