ГОВОРИТ МОСКВА ICI MOSCOU
Beaucoup ont été choqués de la proposition des sénateurs d’une journée travaillée et non rémunérée. Outre que c’est une aberration sur le plan économique, j’y vois quelque chose d’indécent, voire d’obscène.
Il existe en effet un principe inaliénable, à savoir que “tout travail mérite salaire”. Vous me direz, il existe le bénévolat. Certes, mais le bénévolat, comme son nom l’indique, c’est un travail volontaire auquel donc personne ne peut être contraint. Contraindre quelqu’un à travailler sans rémunération, cela s’appelle de l’esclavage. Or cela fait des décennies que les gauchistes, dans lesquels j’inclus l’extrême centre et la droite courbe, nous enfoncent dans le crâne que l’esclavage c’est mal et que seuls les blancs en sont coupables. Or tout d’un coup, le fait de travailler plus pour gagner pareil deviendrait admissible. J’avoue mal comprendre. On me dit qu’il faut faire des économies. C’est vrai. Il est temps de rattraper les dérapages dispendieux qu’ont coûté et continuent de coûter l’arnaque COVID ou les largesses consenties sur notre dos au porc Zelensky et à sa clique de criminels.
Cependant il m’est venu une idée. Comme il n’y a rien de plus pédagogique et de plus valeureux que l’exemple, pourquoi ne pas réfléchir à la suppression du Sénat et surtout des sénateurs ? Qu’on se rassure, avant de me traiter de vulgaire populiste, l’idée n’est pas de moi, elle vient du Général de Gaulle qui l’avait proposée dans sa réforme constitutionnelle rejetée par référendum en 1969. C’est vrai quoi ! À quoi sert le Sénat et surtout les sénateurs ? Bon! Les sénateurs, on le sait. Ça sert à s’engraisser. Mais à quoi sert un engraissement s’il ne se conclut pas par un abattage dans les règles du lard ? Après, bouffer du Larcher… Bon appétit.
Blague à part ! Personne n’est parvenu à m’expliquer à quoi sert ce machin. Les lois pourraient être votées par la seule Assemblée nationale. À quoi sert de faire passer les lois au Sénat ? Puisque, en fin de processus, l’Assemblée aura le dernier mot sur tous les textes. En outre, le Sénat est une entité consanguine composée d’élus choisis par des grands électeurs. Les copains choisissent les copains. Ce peu d’utilité coûte pourtant un prix exorbitant. Officiellement, les dépenses annuelles du Sénat s’élèvent à 335 millions d’Euros. C’est bien entendu sans compter les coûts indirects liés aux avantages bien directs ceux-là, consentis aux sénateurs. Et pendant que les sénateurs proposaient de faire suer les gueux, ils augmentaient leurs indemnités au titre des frais généraux.
Cela dit, une économie de 335 millions d’Euros, c’est toujours bon à prendre. Je laisse à ta sagacité, lecteur, le soin d’imaginer ce qu’il serait possible de faire avec cet argent. Mais quand on ferme une maternité qui vous met à 50km de la maternité la plus proche, n’oubliez pas que Larcher et sa clique se gavent sans vous rendre le moindre service.
Vous me direz qu’il ne peut y avoir de pouvoir législatif sans contrepouvoir. Certes, mais le Sénat n’est en aucun cas ce contrepouvoir. En revanche, une Assemblée élue à la proportionnelle et un recours accru au référendum seraient un contrepouvoir bien plus efficace que celui qu’on nous vend au prix fort.
En conséquence, rien ne justifie un prolongement de l’existence du Sénat à l’heure où il n’y a pas de petites économies.
Jacques Frantz
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