VICTOIRE DE NOVAK DJOKOVIC, DE L’ESPOIR DANS LA RAQUETTE

VICTOIRE DE NOVAK DJOKOVIC, DE L’ESPOIR DANS LA RAQUETTE

Il est rare que je parle de sport dans ces pages. Ce n’est pas le sujet du blog. Mais trop souvent, le sport vient piétiner les platebandes de la politique et vice-versa. Bref! Selon le vieil adage qui dit que ce qui est mauvais pour eux est bon pour nous, je n’ai pu empêcher ma joie de littéralement éclater lorsque j’ai reçu la nouvelle de la victoire de Novak Djokovic à l’Open d’Australie. On parle de tennis pour ceux qui seraient perdus. J’imagine qu’à la balle de match, toute la macronie n’a pu faire autrement que de lâcher un “merde”! Quand aux autres dont je fais partie, il ont crié leur joie tant leur admiration est immense pour ce joueur d’exception. Mais Djokovic, c’est plus qu’un grand joueur. Dans sa raquette, il incarne la résistance à l’oppression mondialiste qui nous fait tant de mal. La résistance de Novak ne s’écrit pas dans les livres d’histoire, elle s’écrit dans la chair. À douze ans, le jeune Novak a passé deux mois et demi dans un abri anti-aérien pour échapper aux dégâts collatéraux des Américains venus apporter la démocratie, la liberté et les droits de l’Homme à coup de B52.
D’origine modeste, les parents de Novak se sont saignés aux quatre veines pour offrir à leur surdoué de fils des stages en Allemagne pour se former et pratiquer son sport. Enfin, Novak c’est celui qui a résisté à l’injonction de s’empoisonner, préférant renoncer aux fastes, aux performances et aux bravos. J’entends déjà les lectrices hypocondriaques me dire que si, comme je le dis sans la moindre preuve, c’était si dangereux pour la santé, les doses n’auraient pas permis les performances. Sauf que Djokovic aurait pu, comme beaucoup, tricher ou faire semblant. Il en avait les moyens. Il a préféré résister en se laissant expulser d’Australie. L’heure de la revanche a sonné et on ne va pas bouder notre plaisir. C’est toute la Serbie debout qui tient son grand champion. Ce petit pays devrait nous faire pâlir à la fois de honte et d’admiration. Je t’entends déjà lecteur me demander ce que je connais de la Serbie. Peu de choses je l’avoue. Cependant, les deux fois où je suis allé à Belgrade, j’en ai gardé un souvenir ému. Je ne me souviens pas avoir raconté cette histoire dans ces pages. Si tel était le cas, qu’on me pardonne mon radotage.
Lorsque l’opération militaire spéciale a débuté en Russie, je me trouvais en Sibérie orientale. Vladimir Poutine, qui est d’un naturel taquin, n’a pas jugé bon d’attendre la fin de mon séjour en Russie pour déclencher les opérations de libération de l’Ukraine. Le camp du bien, qui comme chacun sait se surpasse en matière de Connerie, a cru bon de sanctionner la Russie en fermant son espace aérien, y compris aux avions civils, si bien que par le jeu des représailles il n’a plus été possible de regagner un pays d’Europe occidentale par un vol direct. Tous les billets d’avion ont été remboursés avec des pénalités confortables pour l’opérateur. Bien entendu, le camp du bien n’a pas une seule seconde pensé à ses ressortissants qui se retrouvaient bloqués en Russie sans solution de retour. Et là, pas question de compter sur son consulat qui se fiche du tiers comme du quart du devenir des citoyens auxquels il est sensé venir en aide. Tant qu’ils paient!!! Nous avons dû nous débrouiller mon épouse et moi pour regagner nos pénates où l’électricité n’était pas encore rationnée. Bref, après plusieurs tentatives, nous avons trouvé une solution pour rentrer via Belgrade. Sauf que les solutions d’itinéraire étant peu nombreuses, nous avions une quinzaine d’heures d’attente avant notre correspondance. Belle aubaine pour visiter la ville. Mais que faire de nos 30 kilos de bagages? Oui parce que quand vous rentrez de Russie, vous êtes obligés de vous acquitter de suppléments bagages tant les Russes vous couvrent de cadeaux. À l’aéroport de Belgrade, pas de consigne à bagages. Dans ma tête d’occidental pragmatique et surgavé, je décide de sauter dans un taxi pour aller à la gare centrale où, c’est certain, je trouverai le service tant attendu. Or le chauffeur de taxi me demande ce que nous pouvons bien aller foutre à la gare centrale qui est en réfection et où il n’y a aucun train. Lui ayant expliqué mon problème, il me dit que je n’ai aucune chance de trouver une consigne et que la meilleure solution est de demander dans un hôtel si ce service peut m’être rendu, au risque, en cas de refus, de nous retrouver obligés de traîner 30 kilos toute la journée. C’est alors que le chauffeur nous fit cette proposition: “si vous voulez, je peux garder vos bagages, je les pose à la maison et je viens vous chercher ce soir en centre ville à une adresse à convenir”. Je serais malhonnête si je disais que nous n’avons pas hésité un long moment. Et puis nous nous sommes dit que nous étions en Serbie, que les Serbes étaient globalement des gens bien et que nous ne risquions pas grand-chose à accepter. Je serais de mauvaise foi si je ne reconnaissais pas que quelques minutes avant de nous retrouver avec notre chauffeur, je n’ai pas eu un peu d’appréhension. Toujours est-il que non seulement notre chauffeur était bien au rendez-vous, mais encore il a refusé le supplément d’argent que je voulais lui donner pour prix de sa peine, s’estimant suffisamment payé avec deux courses à l’aéroport. Il a tout de même fini par accepter devant mon argument selon lequel cet argent était prévu pour lui et serait mieux dans sa poche qu’à prendre la poussière chez moi au fond d’un tiroir.
Imaginez maintenant la situation suivante:
Un gauchiste, partisan du “vivre ensemble” qui milite pour davantage de “diversité” dans notre pays qui pue le racisme, est pris en charge par un chauffeur issu d’une population venue en masse chercher fortune chez ce salaud d’ancien colonisateur. Préjuger de la réponse comme je suis tenté de le faire serait pure médisance. N’en doutons pas une seule seconde, Jean Progrès n’aurait pas hésité un seul instant et aurait confié ses précieux effets à Moqtar!
Tout au long de la journée nous avons été touchés par la gentillesse et l’accueil des gens de Belgrade. C’est aussi pour cela que je me réjouis avec les Serbes qui célèbrent leur champion. Par ces lignes, je m’associe à une joie bien méritée.

Jacques Frantz

5 commentaires

  1. La Macronie n’a manifestement pas été seule à citer Cambronne. Je suis aveugle mais me suis laissé dire de source sûre que sur la vidéo, le sieur Bill Gates qui assistait au match, arborait un regard dépité et triste… Mais au fait, Combien de pollution en vol aller retour USA Australie, pour ce type qui veut sauver la planète en éliminant la population ?

    Réponse : la distance entre Los Angeles et Sydney est d’environ12 400 Km. Il est possible de faire une escale à Honolulu.
    Le Gulfstrean G650ER de Bill Gates a un rayon d’action de 13 890 Km, et peut voler à une vitesse de 950 Km/h. Pour parcourir la distance, il faut au moins 13 heures de vol à cet avion.
    D’après la presse, cet avion consommerait environ 1 700 litres de carburant par heure. Cela nous donne un total de 22 100 litres de kérosène, soit 22,1 m³ pour l’aller, et 44,2 m³ pour l’aller/retour.
    Une broutille quand on s’appelle Bill Gates, n’est-ce pas ?

    1. J’ignorais que Bill Gates était présent à la finale. Quant à moi, il ne faut pas m’en remontrer sur le climat. Si seulement je pouvais écrire ce que je sais sur le sujet…
      JF

      1. Ce que l’on sait et qu’il est permis de dire publiquement, c’est que le climat est en évolution constante depuis toujours et dépend essentiellement des activités énergétiques du soleil et des courants marins, et non de celles de l’Homme comme on nous le serine depuis le rapport du dénommé Dennis Meadows qui date de 1972. La population de la Terre a doublé depuis cette époque et notre planète bleue, que je sache, est toujours aussi belle que l’a voulue le Créateur qui pour rappel, a donné à l’homme et à la femme la consigne d’être féconds, de la remplir et de l’assujettir. Or les modèles économétriques utilisés par ce rapport pour nous prédire une Terre incapable de supporter plus d’un milliard d’humains à sa surface ont bien sûr été contredits par la réalité, ce qui n’empêche pas le rapport Meadows de servir de boussole pour indiquer le Sud à la petite minorité de milliardaires mondialistes et psychopathes qui nous servent de dirigeants, à l’instar d’ailleurs des prévisions catastrophistes qui nous ont été assénées en 2020 concernant la propagation du vlirus couronné. Vous avez dit bizarre ? Mais bon, toutes ces réflexions inspirées par cet informaticien à la retraite qui se prend pour un médecin et qui prétend sauver l’humanité en la réduisant drastiquement n’ont rien à voir avec la belle revanche de celui que sur certains réseaux, on surnomme affectueusement Novax Nocovid.

      2. Aux Bretons non plus, ils ne faut pas leur en remontrer, ils connaissent le climat depuis longtemps :
        « Quand le Goéland se gratte … disons, euh …devant, c’est qu’il va faire mauvais temps. Quand il se gratte le cul, c’est qu’il ne fera pas beau non plus »

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