MACRON EST EN TRAIN DE VOLER LE SUFFRAGE UNIVERSEL
Je me souviens de cette époque où la gauche parlait du “coup d’état permanent”. Probablement qu’il y avait du vrai là-dedans, même si, comme toujours avec la gauche, les choses étaient un peu exagérées. Il faut en effet toujours forcer le trait avec les masses pour qu’elles comprennent. Parce que oui, la gauche a toujours méprisé les masses. La gauche a toujours appliqué le vieil adage de Talleyrand, (agiter le peuple avant de s’en servir ».
Freluquet est donc en train de voler l’élection. Sondages truqués, confiscation du débat, médias à sa botte, changement du calendrier pour encourager l’abstention tout en disant qu’il faut aller voter… La liste est longue et je n’ai pas tous les éléments. Cependant, la dernière en date serait de dissoudre l’Assemblée Nationale pour organiser des élections législatives dans la foulée des présidentielles pour profiter de la sidération générée par la triomphante réélection de Freluquet et de son mari pédophile.
Parce que bien entendu, les élections seront trafiquées. Mais il est plus difficile de trafiquer une élection législative qu’une présidentielle. D’autre part, il ne faudrait pas que cela se voit trop. Le trucage doit être à la marge. Pour toutes ces raisons, rien ne doit être négligé. Il faut que le candidat du Parti recueille le plus de suffrages possible pour que l’élection soit plus facile à légitimer. Plus exactement, il faut que les autres candidats obtiennent le moins de suffrages possible. On en est même à trafiquer le temps de parole de chaque candidats, réservant la meilleure part au “camarade président”. Et on vient donner des leçons à Poutine?
Il y a toutefois une différence avec le “coup d’état permanent” tel qu’il était vilipendé par la gauche dans les années 60. À ce moment-là, certes les barbouzeries gaulliennes n’étaient pas glorieuses, mais au moins c’était le plein emploi et les gens avaient à manger, alors qu’aujourd’hui, il vous en coûte moins de mettre du Dom Pérignon que de l’essence dans votre réservoir.
Jacques Frantz