LES SUISSES DISENT NON À L’AIDE AUX MÉDIAS

LES SUISSES DISENT NON À L’AIDE AUX MÉDIAS

Parmi les grands chialeurs de la création, il y a les journalistes. Chez nous, la presse que personne, à part les imbéciles, ne lit ni n’écoute, n’a qu’à demander pour être servie. En échange, elle est servile. Comme dirait l’autre, “voilà pourquoi votre fille est muette”. Il n’en est pas de même en Suisse. Nos amis confédérés étaient appelés hier à se prononcer sur l’octroi d’aides exceptionnelles du gouvernement. Or ces aides pour services rendus, – Dieu sait que les services ont été nombreux – les Suisses les ont rejetées à 54,6% des suffrages exprimés. Quand on sait que près d’un électeur sur deux s’est soit rendu aux urnes, soit à sa boîte aux lettres, le résultat est très honorable. Bien entendu, la Suisse romande qui est un trou à merde bolchévique et covidiste a dit “oui”. Cependant, cela n’a pas suffit. Que les lecteurs décadents du “Temps” se rassurent cependant, les journalistes ne mangeront pas des cailloux pour autant. Les influenceurs sont riches et nombreux, et la redevance télévisuelle est exorbitante.

J’entends déjà mes détracteurs me dire que pour une fois qu’il y a un résultat qui m’arrange, je n’accuse pas de triche les administrations chargées des élections. En fait si. Sauf que pour ne pas que cela se voit trop, la fraude se fait à la marge. Or là, ça n’a pas suffit. J’ai en effet la certitude que le rejet aurait dû être plus important. Sociologiquement, entre les opposants aux lois COVID, les nationalistes et les libéraux qui pensent que la presse est une entreprise à part entière et de ce fait doit pouvoir voler de ses propres ailes ou mourir, je pense que le “non” aurait dû recueillir au moins 70% des voix. Surtout qu’une partie de la gauche avait appelé à voter “non”.

Une fois de plus, ce sont les Alémaniques qui sauvent le pays. D’une manière générale, Ce sont eux qui freinent la tiermondisation du pays. Sans la Suisse allemande, la très communiste Genève serait en faillite. Dans ce trou à rats, rien n’est trop beau pour le cycliste, le migrant, le fonctionnaire fainéant ou le LGBT. Sauf que si Genève mène le train de vie qu’elle mène, c’est avec l’argent des confédérés.

Cela dit, les journalistes savent désormais ce que pense d’eux la population. Franchement, cela fait du bien. Alors ne boudons pas notre plaisir.

Jacques Frantz

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