EUTHANASIE, LES CHOSES S’ACCÉLÈRENT

EUTHANASIE, LES CHOSES S’ACCÉLÈRENT

J’ai déjà consacré plusieurs articles à ce sujet car je suis certain que les questions sociétales doivent être au coeur de nos combats. Pourtant, – ceci expliquant certainement cela, – le combat est extrêmement difficile et parfois décourageant. Toutefois, ce n’est pas en cachant la poussière sous le tapis qu’on résistera.

J’ai écouté avec beaucoup d’attention le récent zoom de TV Libertés qui interviewait Damien Le Gay, auteur d’un livre sur la question. Je n’ai pas lu le livre. Cependant, les réflexions que livre l’auteur sur le sujet me paraissent intéressantes à l’aune de la situation politico-sanitaire que nous vivons actuellement. Le combat, j’en convient, est titanesque et surtout mondial.

Ce combat quel est-il?

On se bat tout d’abord contre une énorme manipulation. Les entités et les groupes de pression favorables à l’euthanasie ne reculent devant aucune manipulation, confusion ou inversion pour faire avancer leur projet. Par exemple, on confond la notion de “laisser mourir et faire mourir. Faire mourir c’est donc tuer. Jamais dans le récit en faveur de l’euthanasie on parle de tuer. Pourtant, il y a bien un acte de donner la mort. Or on cache tout cela sous des circonvolutions tendant à rendre la chose non pas acceptable, mais désirable. C’est en quelque sorte une vente. Mieux, on associera cette chose monstrueuse à des éléments positifs comme la liberté, le ”souffrir moins“, la dignité. À l’inverse, on diabolisera les détracteurs de l’euthanasie comme des personnes sans coeur qui préfèrent voir souffrir leur prochain dans un refus obstiné du progrès. Même si cela marche de moins en moins, c’est toujours très commode. Comme le rappelle Le Gay dans son interview, l’euthanasie n’est pas un soin médical. Elle est même le contraire. Elle consiste à se substituer au soin sur le mensonge honteux selon lequel le soin serait devenu impossible. Or c’est un postulat totalement mensonger dans la mesure où jusqu’à la fin de la vie et même au-delà, le soin est possible. Or l’objectif des militants pour l’euthanasie c’est précisément de barrer la route aux soins jugeant de façon mensongère et manipulatoire que le soin devient un vecteur de souffrance. Ils usent pour cela du très manipulatoire ”acharnement thérapeutique », sans jamais prendre la peine de le définir, ce qui est du reste impossible. Pour autant, rien ne nous dispense de discuter de la question de savoir pourquoi la demande d’euthanasie existe.

Nier cette demande serait manquer d’empathie vis-à-vis de ceux qui y voient à tort une solution pour une fin de vie moins tourmentée. Bien évidemment, tous autant que nous sommes nous posons la question de l’“après”. De même que nous nous posons la question de nos origines, de notre arrivée par la naissance subie et non choisie, nous nous posons la question de notre départ quand et pour où? Qu’allons nous laisser en héritage? La posture marxiste refuse ou feint de refuser ces questions. Pire, elle pourfend souvent de manière agressive et diffamatoire ceux qui osent poser ces questions. “Du passé faisons table rase” et, par la même occasion, de l’avenir aussi. A-t-on peur de la mort? Même pour les plus fidèles d’entre nous, la mort reste une inconnue. Nous n’en savons que peu de choses. Nous savons qu’elle est le salaire du péché, ainsi que nous l’indique la parole de Dieu, mais pour autant, lorsque nous sommes en présence d’un mort nous voyons un mort, mais pas nécessairement la mort. Cette absence irréversible ne laisse cependant pas de nous tourmenter. Dans la même veine, peut-être encore plus effrayante est la souffrance. Par conséquent, si on ne pose comme alternative à la souffrance que la mort, bien évidemment que beaucoup d’entre nous, peut-être moi y compris, opterons pour la mort. Sauf que contrairement à ce que font croire les militants, ce n’est pas un choix, c’est un chantage. J’y reviendrai. Comme on l’a donc dit, l’euthanasie vient se substituer aux soins. Aux soins palliatifs surtout, mais pas seulement. Il est d’ailleurs abusif de parler d’arrêt des soins, puisque l’euthanasie les remplace. Par conséquent, l’euthanasie est un ennemi des soins palliatifs. Parce que si vous proposez un accompagnement de la fin de vie apaisé, approprié et personnalisé, la question ne se pose plus, ou tout au moins de manière beaucoup moins tranchée. Sachant bien entendu que, malgré les rêves de certains, le choix de ne pas mourir ne s’offre pas à nous. Mais dès lors que les soins palliatifs sont très lacunaires dans notre pays, le prétendu choix s’en trouve biaisé. Le Gay nous rappelle que 150 000 personnes par an décèdent sans avoir eu accès aux soins palliatifs. Si on me dit que la seule façon d’échapper à d’atroces souffrances est la mort, peut-être serai-je tenté par la mort. Les militants l’ont bien compris lorsqu’ils mettent en avant par une surmédiatisation obscène certains cas médicaux exceptionnels pour justifier la progression de leur projet mortifère. Ils ont procédé de même avec l’avortement. On connaît la suite. L’avortement qui devait être une voie d’ultime recours dans des cas désespérés (c’est en tous cas comme cela que Simone Veil l’avait vendu), est devenu massif. N’en doutons pas, il en sera de même pour l’euthanasie. En effet, toutes les promesses d’encadrement, de restrictions et de gardes-fous s’envoleront dès lors que les partisans de la culture de mort auront entièrement gagné. On a devant nous les précédents de la Suisse et de la Belgique. En Belgique, par exemple, l’euthanasie était prévue pour les patients en fin de vie dont le pronostic était désespéré, pour arriver à des cas d’euthanasie sur des personnes en parfaite santé. J’avais du reste relayé un article sur le cas d’une personne en parfaite santé physique qui avait programmé une euthanasie.

À partir de la fabrique du consentement d’une euthanasie exceptionnelle, ce qui est en jeu ici c’est non seulement à terme une euthanasie massive, mais c’est surtout une euthanasie obligatoire. Dès lors que vous coûterez trop cher à la société de l’hyper profit et de l’hyper individualisme, vous n’aurez plus le choix. Quand on sait que 50% en moyenne des coûts de la santé d’une personne sont dépensés dans les six derniers mois de sa vie, vous pensez bien que les spéculateurs de la finance apatride ont fait leurs calculs. Et dans ce calcul, vous et moi ne sommes qu’une variable d’ajustement. Le scandale sanitaire présent devrait nous aider à y voir plus clair. Ainsi, même le consentement express est devenu facultatif. Quand vous êtes proche de la mort, ceux qui sont autour d’un lit ont bien plus de pouvoir que le patient qui est dedans. Par conséquent, si vous croyez que demain on va vous demander votre avis, je crains que vous vous fassiez des illusions.

On pourrait donc imaginer plusieurs critères de sélection en fonction desquels, quelqu’un aurait droit à un traitement différent de sa fin de vie. Par exemple, en fonction de ses moyens économiques, de certains privilèges, (nos élites vivent souvent très longtemps), ou du crédit social. “Grand-père, étant donné ton bilan carbone désastreux tout au long de ta vie, il est impossible de t’accorder la chimio qui pourrait te sauver.” Le même crédit social qui vous permettra demain de voyager ou, d’habiter quelque part ou d’accéder à des biens. Ceux qui disent que je délire auraient probablement dit la même chose si j’avais parlé du pass vaccinal en 2019. Par conséquent, qu’ils ne se fatiguent pas, ils sont disqualifiés d’avance.

Le combat contre l’euthanasie est-il perdu?

Si tel était le cas, je ne serais pas là en train d’écrire. Je serais en train de fumer ma pipe avec un bon bouquin, ce que j’espère avoir le temps de faire avant mes engagements de ce soir.

Il est cependant très décourageant de voir que nombreux sont les parlementaires dont on croyait acquis à la cause de la vie tourner casaque au gré des vents. C’est que la pression maçonnique est très mal connue, même si de moins en moins cachée. Trop peu nombreux sont ceux qui connaissent la fraternelle parlementaire. Celle-ci réunit au sein même du parlement les parlementaires maçons quelle que soit leur obédience et leur couleur politique. Or nous savons combien la franc-maçonnerie est dangereuse concernant les sujets sociétaux. C’est une réalité que je n’ai pas assez dénoncé dans ces pages et que mes abonnés francs-maçons n’aillent pas croire que ce serait pour ne pas les heurter. Cela s’appelle l’indépendance. Donc un parlementaire maçon considère de son devoir de servir la loge avant les électeurs de qui il détient le mandat. Donc quand vous votez pour élire un député, demandez-vous d’abord s’il est maçon. Car dans ce cas, il ne fera pas la politique pour laquelle il s’est engagé auprès de ces électeurs en fonction de sa couleur politique, mais il fera et votera ce que lui dit la loge. Voilà pourquoi les sujets sociétaux transcendent les couleurs politiques de façon de plus en plus visible. Je pense donc que la franc-maçonnerie ne devrait, au même titre que les autres groupes de pression ne rien avoir affaire dans les murs du parlement. Alors bien sûr, dans un pays où le système est pour l’instant tout puissant et totalitaire, je ne donne pas cher de notre bataille. Toutefois, seules les batailles non menées sont perdues. Et puis ce qu’une loi a fait, une autre loi peut le défaire. C’est la grosse erreur de ceux qui pensent être progressistes. Ce qu’ils appellent “progrès” n’est pas irréversible. Un jour viendra où l’avortement, le mariage des invertis ou l’euthanasie seront jetés aux poubelles de l’histoire pour une société plus juste et plus humaine. Ce jour-là, ils seront nombreux à implorer notre pardon.

Jacques Frantz

Damien Le Gay, “Quand l’euthanasie sera là” Interview
Le livre de Damien Le Gay sur la boutique TVL
Quelques réflexions sur les directives anticipées

Un article sur un cas en Belgique (Ancien)

7 commentaires

  1. Les professeurs Lucien Israël et Jérôme Lejeune, l’un agnostique et l’autre chrétien, avaient tous deux bien compris que leur lutte, l’un pour que la fin de vie ne fût pas volée aux malades du fait d’une revendication folle de bien-portants hédonistes, l’autre pour que la vie humaine fût considérée comme sacrée, dès la fécondation puisqu’aucune information nouvelle n’entre ensuite dans le programme génétique de l’enfant à naître, relevait en réalité du même combat. Permettre que l’on touche à l’un comme à l’autre de ces deux bouts de la chaîne, c’est ouvrir des boîtes de Pandore absolument monstrueuses ! Et en effet, l’expérience récente montre s’il en était encore besoin que nous ne sommes pas en train de manipuler les cauchemars mais hélas bel et bien de les vivre sous l’influence des faux prophètes dont je tairai ici les noms car ils sont hélas déjà bien assez connus. Le choix entre la souffrance (ou plus exactement la douleur) et la mort, est un argument fallacieux quand on sait que le soulagement de la douleur physique est aujourd’hui largement à la portée de la médecine, pour peu bien sûr que la volonté politique et économique y soit. Quant à l' »arrêt des soins », quand il en vient à inclure la possibilité pour un être humain investi de quelque pouvoir, de priver froidement l’un de ses semblables de manger et de boire, on est là à des années lumière de la notion d' »acharnement thérapeutique » que les partisans de la mort programmée nous jettent constamment à la figure, notion à laquelle le Pr. Lucien Israël opposait celle d' »obstination thérapeutique » infiniment plus juste !

    1. Merci Isabelle de ce commentaire. Je relève en particulier la notion d’obstination préférable à acharnement que je réserve, (mais c’est un parti pris), aux propositions négatives. Cet article de 2000 mots ne suffit pas à discuter cette problématique tellement complexe. Cela dit, il faut toujours faire entrer la notion d’intentions lorsque des décisions de fin de vie doivent être prises. Par exemple, quelles sont les intentions du thérapeute lors de la décision. L’intention est-elle de prolonger la vie malgré une dégradation des conditions d’existence du patient? Par exemple lorsque le thérapeute n’accepte pas l’échec? Ou encore à des fins d’expérimentations médicales, comme ça s’est vu. Ce qui est sûr, (et je ne l’ai pas discuté dans mon papier), c’est que hors de la sphère occidentale nombriliste, nous sommes jugés sévèrement pour oser manipuler des choses aussi fragiles.
      JF

  2. d
    Tout est dit dans sa conclusion sur la société explicitement « totalitaire » dont rêve le dit Jacques Frantz :
    « “Un jour viendra où l’avortement, le mariage des invertis ou l’euthanasie seront jetés aux poubelles de l’histoire pour une société plus juste et plus humaine. Ce jour-là, ils seront nombreux à implorer notre pardon. »
    C’est en soi d’un programme prométhéen qui ne vise rien de moins qu’à revenir sur les principes à la base des sociétés moderne, de libertés de penser, d’égalité juridique des individus, et de solidarité de l’humanité.
    Au nom d’un absolu immuable de la vie humaine, à l’exception de la peine de mort qui doit logiquement faire partie du package, il prétend remplacer certaines des libertés fondamentales par des règles impératives et intangibles s’imposant à tous .
    , Il s’agit en fait de maintenir ou de ressusciter des dispositions qui ont déjà existées et qui ont montrées leurs dysfonctionnement pervers :
    L’interdiction de l’avortement n’a fait que le rendre claandestin et dangereux pour les femmes fonctionnant come un instrument de leur soumission à l’autorité d’hommes irresponsables.
    ( Veil a fait sa loi pour sortir les femmes de la clandestinité et leur permettre d’avorter en toute sécurité sanitaire., Eelle espérait la baisse de leur nombre de la généralisation de la contraception, ce qui c’est en grande parti vérifié).

    Les partisans du refus du droit, de la liberté de mourir dans la dignité par la légalisation du suicide assisté ont montré, tout au long de la crise du covid que la cohérence de leur pensée n’était pas leur for, et qu’ils n’avaient aucune honte à se contredire ?
    Alors qu’ils refusent
    aux femmes et aux personnes en fin de vie ou malades incurables une liberté qui n’a d’implication que pour elles-mêmes, ils exigent la liberté de ne pas se faire vacciner alors même que cette décision ne va pas concerner seulement sa propre santé mais retentir sur la santé de son environnement social .
    -’il rejette les vaccins au motif qu’il s’agirait de thérapie génique appliquée à des
    personnes en bonne santé pour prévenir une maladie qui ne tue que de vieux et des personnes atteintes de comorbidités,
    -Mais il exige que soient mises en œuvres les techniques médicales derniers cris pour le me maintien d’une vie purement artificielle de personne en état de « mort cérébrale , de », « coma dépassé » En France environ 1500 sont maintenu dans cet état à l’exemple de Vincent Lambert qui semble-t-il contre son souhait qu’il avait exprimé de son vivant a été maintenu en vie plus de 10 ans. Il est décédé dès que l’assistance a été débranchée.
    Affaire Vincent Lambert — Wikipédia
    -Dans le même mouvement il accuse le capitalisme mondialisé de s’enrichir avec les vaccins dont la généralisatioin est justifiée pour protéger et prolonger la vie des personnes âgées et des personnes porteuses de comorbidité, tout en l’accusant de promouvoir l’euthanasie pour faire des économies sur des de dépenses de soin des personnes âgées très importantes en fin de vie au détriment des revenus importants qu’ils pourraient en tirer..
    Il est évident qu’on se trouve face à 2 attitudes parfaitement asymétriques :
    Le droit n’a pour objet que de poser un cadre permettant aux individus d’exercer leur liberté de choix de faire ou de ne pas faire et de garantir qu’il pourra s’effectuer à l’abri de toute pression juridique.
    Au contraire, l’interdiction de ces libertés impose à toous une solution Uniform dont le non respect est censé entrainer des sanctions pénales pour l’individu récalcitrant.
    Les croyances religieuses qui sous-tendent cette conception de la vie ne semblent pas partagées par les religions ou philosophies qui se partage l’Asie. En particulier il semble qu’elles ne seraient pas particulièrement inquiétées, et donc opposées aux développements scientifiques en génétiques ni aux idées du transhumanisme .
    Par contre, Ces croyances sont largement partagées dans les religions monothéiste du livre , en particulier parmi des groupe chrétiens tels les chrétiens évangélistes, ainsi que par les courants islamistes du monde musulman
    Pour y aller de mon sentiment tout à fait pacifique : il est à espérer que les droits :libertés évoquées ici trouveront finalement leur place dans une consolidation et une généralisation de(institutions démocratiques fondées sur les principes :
    libertés de croyances de pensée et d’agir , d’égalité juridique de chaque être humain, et de solidarité de l’humanité, dans le Respect du droit et d’une justice indépendante des pouvoirs politique et économiques. Il s’agit là du seul espoir de mobiliser les ressources considérables dont l’humanité s’est doté au cours de son histoire pour assurer les progrès de l’humain et relever le défi des bouleversements écologiques qui menacent son avenir dans son existence même?.

    1. Merci Descargues de ce commentaire encore très courtois, constructif et apaisé.

      Si j’étais totalitaire, tu ne publierais pas tes commentaires sur ce blog. Par conséquent, commence par reconnaître la liberté que je te donne de publier ce que tu souhaites, à l’exception des menaces et des messages visant à nuire à des personnes. Dans ton mode de pensée il n’y a pas de place pour la pensée d’autrui. Je passe sur ta notion de « libertés fondamentales » qui consiste à tuer des enfants, à se suicider et entre deux à s’enculer. Si c’est ta vision de la vie cela te regarde. Cela dit tout le monde constate qu’il s’agit de ta part d’un dysfonctionnement pervers. « L’interdiction de l’avortement n’a fait que le rendre clandestin et dangereux pour les femmes fonctionnant comme un instrument de leur soumission à l’autorité d’hommes irresponsables. » Parle pour toi! Tu es à la fois autoritaire et irresponsable. En revanche, l’argument consistant à dire que puisque c’est fait de façon clandestine il faut l’autoriser n’est pas très pertinent. Car si on autorisait quelque chose au motif que cela se fait quand même, mais de façon clandestine, on peut autoriser à peu près tout. Sauf que ce que la mère Veil a dit qu’elle autorisait c’est un avortement à caractère exceptionnel. Or aujourd’hui il est massif et va bientôt s’étendre jusqu’à la veille de la naissance. À ce stade, autant permettre l’infanticide. Je ne crois pas que si les choses avaient été présentées aux gens de cette manière en 1975, la loi Veil aurait obtenu l’adhésion qu’elle a obtenue. Et c’est bien là le scandale. C’est que les partisans de la « culture de mort » présentent toujours des projets déguisés. Élisabeth Guigou l’a admis lorsqu’elle défendait le PACS en disant qu’il était hors de question d’autoriser un jour le mariage des invertis. Elle a admis avoir menti. Si ça ce n’est pas un dysfonctionnement pervers…
      La question de la liberté vaccinale n’a pas été discutée dans l’article que tu commentes. Toutefois, puisque l’occasion m’en est donnée, je précise que ce que revendiquent les gens c’est de ne pas se faire injecter de force un produit expérimental qui a fait la preuve de son inefficacité et qui n’est pas un vaccin. Sauf que bien sûr, l’alliance qui a toujours existé entre gauchistes et ultra-libéraux (tous les journaux de gauche appartiennent à des grosses banques ou à des milliardaires fraudant le fisc) ne conçoit jamais les choses autrement que par la force. Parce que si le virus était à coup sûr mortel et le vaccin à coup sûr efficace, les gens se précipiteraient pour s’injecter le produit magique. Or on ne croise que des injectés malades et contagieux.

      J’en terminerai avec l’affaire Vincent Lambert. Parle de ce que tu connais Descargues. Tu économiseras ton énergie. Vincent Lambert n’était pas en coma dépassé. Il n’y a pas la moindre preuve de l’expression de directives anticipées. C’est bien le problème. C’est-à-dire que n’importe qui peut venir au chevet de quelqu’un en inventant une histoire et obtenir sa mise à mort. J’ajoute que les directives anticipées sont exprimées par quelqu’un en bonne santé qui, le moment venu, ne pourra changer d’avis s’il le souhaite. Tu pourrais un jour te retrouver suffisamment conscient pour entendre les autres décider de ton sort sans que tu puisses intervenir. Il est très dangereux d’insulter l’avenir. Ce que je constate en tous cas c’est que des célébrités pleines de fric sont maintenues en vie à l’état de quasi légume pour le cas où un jour, le progrès de la thérapeutique puisse venir à leur secours. Pour ce qui est de Vincent, il était détenu, gardé nuit et jour, et il a été privé d’alimentation et d’hydratation. Si cela t’arrivait, je pense que tu ne ferais pas long non plus. Et puis arrête de croire que parce que tu lis quelque chose sur Wikipedia cela correspond nécessairement à la vérité. Nombreux sont ceux qui se plaignent des éléments biographiques les concernant présentés sur cette plateforme sans qu’ils puissent les modifier. Mais en bon marxiste qui s’ignore ou non, du moment que tu l’as lu dans la Pravda c’est la vérité. Heureusement le monde ne fonctionne pas comme ça.
      JF.

  3. Le retour à la une de l’actualité de ce sujet dramatique m’inspire d’ajouter à ce qui a déjà été dit ici les les éléments suivants :

    La défense de la vie humaine depuis la fécondation jusqu’à la mort naturelle n’est pas d’abord un sujet religieux. J’ai entendu rrécemment quelque part mais cela demande à être confirmé, que les nouveaux médecins ne prêtent plus désormais le serment d’Hippocrate (et pour cause du reste !) mais que celui-ci aurait été remplacé par une allégeance, la plupart du temps faite en groupe, à une sorte de charte déontologique; Il n’empêche que ceux qui, en leur temps, ont prêté le serment d’Hippocrate, ont juré devant leurs pairs qu’ils n’administreraient jamais du poison, quand bien même on les en prierait. Or ce serment date, que je sache, de bien avant le christianisme; Voici à présent une contribution au débat d’autant plus intéressante qu’elle se situe résolument en dehors de toute considération religieuse. Et pourtant…

    https://www.directe-sante.com/le-plus-semblable-aux-morts/

    1. Merci de ce commentaire encore une fois très pertinent. Cela dit, quand bien même ce serait une affaire religieuse, la religion s’honorerait d’avoir été du côté de la vie. Mais comme le fait remarquer avec la sagacité qu’on lui connaît Isabelle, le serment d’Hippocrate date de bien avant le christianisme. Cela dit, Dieu, la morale et la loi naturelle sont bien antérieures aux religions. Par conséquent il n’est pas étonnant que les préceptes de justice et de justesse morales s’appliquaient bien avant le fait historique du christianisme. Après tout, le Seigneur Jésus n’est-il pas partout dans l’Ancien Testament?

  4. À force de banaliser l’inacceptable, c’est bien connu, on passe insensiblement de la théorie à la pratique ! Atteinte d’un cancer, la jeune belge ALEXINA meurt étouffée à l’aide d’un coussin par des médecins
    Je cite : « L’opération ne s’est cependant pas passée comme prévu ». C’est aussi cela l’euthanasie…
    https://www.ladepeche.fr/2023/09/06/leuthanasie-ne-se-deroule-pas-comme-prevu-une-femme-atteinte-dun-cancer-etouffee-par-les-medecins-a-laide-dun-coussin-11436112.php

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