ET SI JE M’ÉTAIS TROMPÉ ?

ET SI JE M’ÉTAIS TROMPÉ?

Voilà quelques jours, j’avais publié un article intitulé Coup d’État des GAFAM. Et si je m’étais trompé?

Lecteur, tu le sais, je n’aime pas publier à chaud. Alors je sais, dès qu’un sujet n’est plus sous le feu de l’actualité, on dit qu’il n’intéresse plus personne, ce qui est faux.

J’ai peut-être parlé un peu vite du coup d’État des GAFAM, suite à la scandaleuse suppression des comptes de Donald Trump, toujours, à l’heure où j’écris, Président en exercice des États-unis.

Depuis, beaucoup d’encre a coulé sur le sujet, et de nous expliquer que désormais, les Grands de la technologie seraient devenus plus puissants que les États etc… Ah! décidément, ces gens qui voient le complot partout!

Pourtant, je pense que les GAFAM sont en réalité tous petits.

Même si je ne nie pas que les réseaux sociaux ont considérablement fait évoluer la manière de faire circuler l’information, même si j’ai bien conscience qu’on est très loin des monopoles des micros et des caméras d’antan, je reste persuadé que les réseaux sociaux obéissent à des ordres.

S’ils se sont permis (ils ne sont pas les seuls), de “couper la chique” au Président de la première puissance mondiale, c’est qu’ils savaient qu’ils ne risquaient à peu près rien. Disons qu’ils avaient une sorte de “permis de tuer”.

Je suis convaincu que Twitter et Facebook ont obéi aux ordres de l’État profond. Parce que s’il le veulent, le législatif et l’exécutif ont le dernier mot. Ils peuvent d’un coup de baguette faire disparaître les réseaux sociaux qui les dérangent. Twitter n’existe pas en Chine, pas plus que LinkedIn a droit de citer en Russie.

Les réseaux sociaux ont profité d’une période où le “Pays réel” américain (1) était considérablement affaibli. Trump étant, si l’on en croit les apparences, davantage tourné vers le “pays réel”, il était donc facile de le frapper, d’autant qu’il a tout au long de son mandat, été ignominieusement persécuté.

Twitter semble oublier un peu vite que si Trump s’est nourri de Twitter, Twitter s’est autant nourri de Trump. Les marchés financiers l’ont du reste bien compris. D’une manière générale, les réseaux sociaux ne peuvent, en temps normal au moins, se passer bien longtemps de la fachosphère.

Cela dit, si les médias (réseaux sociaux ou autres), ont pu agir d’une manière aussi grossière, n’est-ce pas la preuve qu’une grande partie de la puissance avait déjà quitté les mains du Président? Parce que je vous prie de croire que si demain (je vous rassure ça n’arrivera pas), Twitter devait gêner le pouvoir démocrate et l’État profond américain, les moyens de le remettre au pas existent.

en réalité, il existe à la tête de certains États et de certaines organisations internationales des gens non élus qui dirigent dans l’ombre. C’est à eux que les GAFAM prêtent allégeance. Je sais que nos dirigeants détestent l’entendre par peur de la lumière, mais les faits sont têtus.

Jacques Frantz

1: Le “pays réel fait référence à la locution rendue célèbre par Charles Mauras, par opposition au ”pays légal“, ce qu’on appelle aujourd’hui l’”État profond ».
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