À BORDEAUX, LA FILIÈRE VITICOLE DEMANDE L’AIDE DE L’ÉTAT

À BORDEAUX, LA FILIÈRE VITICOLE DEMANDE L’AIDE DE L’ÉTAT

Les vins de Bordeaux boivent le bouillon et demandent l’aide de l’État. On croit rêver.

Il n’aura pas échappé aux amateurs de vin, dont sans me vanter je crois faire partie, que les prix du précieux nectar ont, au cours de la dernière décennie, sérieusement pris l’ascenseur. On peut l’expliquer bien entendu par l’évolution de l’offre et de la demande, mais plusieurs autres facteurs interviennent, en particulier, la spéculation. Par conséquent, l’engouement des nouveaux riches des pays émergents pour le fruit de la vigne ne peut justifier à lui seul une augmentation exponentielle. Or si l’on en croit le vieil adage selon lequel tout a une fin et ne peut monter jusqu’au ciel, il était à prévoir que la bulle pourrait crever. C’est que ces derniers temps, le vin, sans cesser d’être un produit de fête, de gastronomie et de plaisir, est aussi devenu un vrai produit financier, au même titre que les matières premières.
On a vu ainsi fleurir des produits purement financiers où les grands crus se vendaient comme des produits dématérialisée au même titre que l’or ou le pétrole. Sont apparus des fonds et autres trackers liés au vin. Cependant comme je l’ai dit, tout a une fin, au moins provisoire. Les tensions commerciales entre la France et les États-Unis font anticiper aux investisseurs une baisse de la valeur du vin et pour cause, le prix de ce dernier est vendu au-dessus de sa valeur réelle. résultat, boum badaboum, nous sommes en train d’assister à un effondrement. Les vins de Bordeaux auraient ainsi perdu environ 40% en une année. Or que croyez-vous qu’ont fait les acteurs de la filière concernée à Bordeaux? ils ont demandé l’aide de l’État. Tu m’as bien lu lecteur. Ils ont osé. Et c’est là que l’auteur de ces lignes voit aussi rouge qu’une partie de la production viticole bordelaise.

Pour nous résumer, la finance apatride s’est emparée d’un de nos biens les plus enracinés pour en faire un pur produit spéculatif dématérialisé sur lequel elle s’est gavée et maintenant qu’elle perd de l’argent elle demande au contribuable de mettre la main à la poche. En d’autres termes, on privatise les gains et on nationalise les pertes. Bien sûr certains lecteurs avisés me diront que ce sont les producteurs qui sont victimes d’un système qui les dépasse et que les investissements considérables qu’ils ont réalisés au cours de la décennie les met aujourd’hui en danger. Moi je veux bien, sauf que derrière la plupart des grands château du bordelais se trouvent des grands groupes qui ont très largement profité de la spéculation. La spéculation a eu une incidence sur les prix du produit, mais aussi sur les prix du terrain où il est produit. C’est ainsi que de vieilles familles se sont trouvées détentrices de biens fonciers dont le prix avait considérablement augmenté au rythme des appellations. Par conséquent lorsqu’il s’est agi de transmettre les exploitations, l’impôt sur les successions s’en est trouvé augmenté d’autant. Vous me suivez? Résultat, bon nombre de familles se sont trouvées dans l’incapacité de transmettre le travail de toute une vie sur lequel l’État s’était déjà gavé. Elles se sont ainsi trouvées littéralement spoliées, dans l’obligation de vendre aux grands groupes financiers seuls en mesure d’acheter. Et ce sont eux qu’il faudrait aider aujourd’hui? Double peine pour le contribuable qui va devoir mettre la main à la poche pour Rothschild et LVMH. On rêve!

Alors bien sûr, certains me diront que l’abandon de la filière met en danger des dizaines de milliers d’emplois. Producteurs, mais aussi négociants et même certains restaurants qui verraient la valeur de leur cave considérablement diminuer. J’ai envie de dire que je m’en fous! Qu’ils crèvent! On ne peut pas jouer les libéraux quand les prix montent, et
à l’aide quand les prix baissent. Trop facile. Cependant, il ne fait aucun doute que Freluquet saura se montrer généreux avec ses maîtres. Après tout, n’a-t-il pas été mis en place par Rothschild?

Jacques Frantz

5 commentaires

  1. sous couvert d’une analyse économique tout à fait raisonnable, l’auteur de cet article exhale crument son Equerrant antisémitisme en recourant aux procédés rhétoriques de l’extrême droite française et nazie des années trente. Comme eux, il associe la finance apatride à Rothschild qu’il cite à deux reprises, et avec qui il termine l’article. Il lui accorde une place disproportionnée dans le mouvement de spéculation et de concentration des châteaux du bordelais.
    Notre sémillant auteur devrait se souvenir que la haine des nazis ne se limitait pas aux parasites juifs mais englobait d’autres catégories d’inutiles, en particulier tous les handicapés dont l’existence débilitait la race des seigneurs, et qui devaient donc être éliminés.

    1. Cher Descargues,

      Je n’ai jamais eu à me justifier de mes écrits quels qu’ils soient. Cependant le chien de commissaire politique que tu es devrait savoir que l’antisémitisme est un délit dont la sanction peut aller jusqu’à la prison. Dans l’article concerné, je dénonce des faits et je m’en tiens là. Or la qualité de juifs de la famille Rothschild ne saurait la mettre à l’abri des critiques d’agissements qui causent la ruine de notre bien-aimé pays. Il ne sont pas les seuls du reste à représenter la finance apatride. Je crois avoir cité LVMH dont le patron à ce que je sache n’est pas juif, ce qui ne l’a pas empêché de se délocaliser pour échapper à l’impôt.

      Alors puisque je suis solliciter pour préciser ma pensée, je dirai que je n’ai rien à cacher et certainement pas mon aversion pour la famille Rothschild qui organise tous les ans un dîner de gala dans un pays connu pour avoir abrité l’argent de la criminalité. Je précise que ce dîner de galas a pour but de soutenir financièrement l’armée israélienne qui ne se prive pas de tirer à balles réelles sur des manifestants palestiniens dont certains sont mineurs. Par conséquent lorsque les Rothschild se rendent heureux possesseurs d’un des plus grands châteaux du bordelais dans les conditions que j’ai dénoncées, je ne me crois certainement pas obligé de me priver de les citer. En outre, quand le Président que toi et d’autres ont élu est passé d’employé de ladite famille à un poste ministériel puis à la Présidence de la Répubique, je ne peux m’empêcher de soupçonner un conflit d’intérêts.

      Pour la faire courte. Ce blog existe depuis bientôt une décennie. C’est un blog d’opposant. Ça tombe bien puisque je te sais très complaisant avec les opposants notamment quand ils se trouvent en Russie. Or l’opposant que je suis non seulement tolère, mais encore encourage le débat dans ces pages. Si c’est pour apporter des arguments visant à porter la contradiction à ce qui est dit dans ces pages, ou si c’est pour exprimer un désaccord de façon honnête et intègre, tu es plus que bienvenu et les commentaires du présent blog te sont largement ouverts. En revanche, si tu es ici pour manier la malveillance, l’insulte, la diffamation ou l’intimidation au seul motif que les opinions exprimées ici te déplaisent, je serai contraint à mon grand regret de te fermer ces pages. Après tout si ce qui est dit ici t’insupporte, personne ne t’oblige à lire.

      Une dernière chose. Je crois t’avoir déjà dit que je trouvais fâcheux de systématiquement tout ramener à la seconde guerre mondiale. Tu me fais penser à ces combattants japonais qui avaient été retrouvés sur une île plusieurs années après la capitulation et qui ne savaient pas que la guerre était finie. Le sujet semble chez toi virer à l’obsession. Peut-être serait-il opportun de consulter.

      Jacques Frantz

      1. Comme tout le monde pourra le vérifier sur
        Château Mouton Rothschild — Wikipédia
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_Mouton_Rothschild
        Ce n’est pas d’hier que la famille Rothschild est dans le Bordeaux où elle a cherché à développer son entreprise dans le cadre du commerce international. La demande d’aides est fondée sur le gel, et surtout les taxes imposées par Trump, en représailles des succès d’Airbus, en regard des échecs de Boeing.
        Pompidou a lui aussi travaillé à la banque Rothschild et on ne lui a pas reproché comme on le fait pour Macron qui lui au moins a démissionné de la fonction publique dès qu’il s’est engagé en politique, ce que n’a pas fait Chirac qui, comme Sarkozy ont bénéficié de services en nature des puissants.
        L’opposition ne devrait pas interdire la bonne fois car, rien dans mes propose ne devrait t’autoriser à me traiter de chien de commissaire politique, ce qui me fait d’ailleurs marrer. Ni les faits ne devraient exposés mériter « ton aversion pour la famille Rothschild » dont le comportement est assez commun dans ce milieu des grandes fortunes.

  2. Cher Descargues,

    Je suis heureux que le qualificatif de « chien de commissaire politique » qui te va à ravir t’ait fait rire. Outre ton attitude et tes propos mensongers et diffamatoires à mon endroit, il m’a été inspiré par une magnifique chanson de Brassens, la rose, la bouteille et la poignée de main. Pour le reste, je ne vais pas, faute de temps, entrer dans les détails de ton argumentation et de tes imprécisions. Toutefois les lecteurs doivent savoir que Rothschild ne possède pas que château Mouton Rothschild, que l’action de Pompidou continue d’être très critiquée comme l’origine de la dette abyssale de notre pays et que beaucoup considèrent à tort ou à raison que la politique financière de Pompidou et de son ministre des finances Giscard d’Estaing sont le fruit d’un renvoi d’ascenseur à la banque Rothschild dont il était l’employé.

    Je ne saurais trop te recommander de continuer de faire comme tu le fais sur ce blog, à savoir diversifier tes sources d’information.

    Lire Le monde et wikipedia c’est suffisant pour demeurer dans une certaine zone de confort intellectuel, mais cela risque de ne pas suffire pour se faire une opinion objective.

    Pour le reste, je t’exhorte à nouveau à revenir à des manières plus civiles, ou, si c’est au-dessus de tes forces, à te taire. Talleyrand ne disait-il pas « tout ce qui est excessif est insignifiant »?

    Jacques Frantz,
    Modeste serviteur de la vérité et de la France

  3. Cette discussion est un peu âpre, ce qui dans mon esprit n’a rien à voir avec les vins du Bordelais, mais elle est très révélatrice de notre époque. En effet, il a suffi que le nom des Rothschild sorte deux fois en deux lignes pour faire sortir du bois un âpre (et oui, encore!) défenseur de la pensée unique qui, peut-être faute d’argument à opposer, a immédiatement sorti les crocs et dégainé l’arme fatale: antisémitisme, extrême droite, années 30, nazi ETC. Bref tout y est passé. C’est à se demander lequel de vous deux, cher auteur et cher Descargues, est le plus obsédé par la « question juive », comme on le disait dans les funestes années 40. J’observe toutefois que lorsque l’auteur écrit Rothschild et finance apatride, il écrit aussi LVMH, ce qui me paraît tomber sous le sens, alors que Descargues répond antisémite, juifs… C’est donc lui qui fait le lien entre juif et finance apatride, pas l’auteur, qui parle d’une famille, pas n’importe laquelle, dont tout un chacun peut prendre connaissance de l’histoire et des réalisations. Il se trouve que cette famille est juive, mais l’auteur n’en dit pas un mot car, je le suppose, cet élément n’a rien à voir avec son propos. Il est intéressant de noter que lorsque la gauche de la gauche reproche la connivence entre notre cher Président et les Rothschild, donc avec les puissances d’argent, le microcosme bien-pensant n’y voit rien à redire et ne voit aucun lien nauséabond, estimant qu’il s’agit là d’un combat pour des idées. Mais dans le même temps, ils ne se gênent pas pour tirer à boulets rouges sur ceux qui n’ont pas les mêmes idées en les accusant de prendre ce raccourci qui n’a aucun sens. On appelle ça comment déjà? Du « deux poids, deux mesures » n’est-ce pas?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.