BAYONNE, L’EXTRÊME DROITE A ENCORE FRAPPÉ

BAYONNE, L’EXTRÊME DROITE A ENCORE FRAPPÉ

Lundi, l’obscurantisme le plus obscur a frappé une mosquée à Bayonne

Combien de temps allons-nous supporter que les lieux de culte de nos compatriotes musulmans soient stigmatisés puis frappés de violence aveugle et antirépublicaine?

Certains lecteurs m’ont reproché de ne rien avoir publié après par exemple l’attentat perpétré à la préfecture de police de Paris par un adepte de la religion d’amour de tolérance et de paix. Or comme chacun sait, j’alimente ces pages presque seul et sur mon temps libre. Il m’est donc parfois difficile d’avoir la réactivité souhaitée face à l’actualité. Et puis, – et c’est terrible de le dire et encore plus de l’écrire – mais les attentats islamiste, reconnus comme tels ou non, sont de plus en plus nombreux dans notre pays. En revanche, pour une fois qu’il y a un attentat contre une mosquée de la paix, je devais un billet à mes lecteurs.

Au risque d’enfoncer une nouvelle fois des portes ouvertes, je reviendrai sur le traitement de l’information.

Lors de l’attentat de la préfecture de police, tout d’abord on a beaucoup hésité avant de reconnaître qu’il s’agissait d’un attentat. C’est vrai, ce n’était pas évident. Un type qui trucide à coups de couteau des innocents, hommes et femmes confondus, cela ne ressemble pas du tout à un attentat islamique. Par conséquent la plus grande prudence est de mise. Cela pourrait être l’acte d’un déséquilibré. Une qualification trop hâtive d’attentat terroriste pourrait avoir de lourdes conséquences sur le “vivre ensemble” si cher au lecgtorat de ce blog.

À l’opposé, à Bayonne, avant que soient établies les circonstances de l’événement, toute la presse affiliée au parti unique savait déjà avec la plus grande certitude que c’était un attentat. Du reste, le maire de la ville l’a dit, donc c’est vrai.

Au moment de l’attentat de la préfecture de police, la presse aux ordres a caché le plus longtemps possible le nom de l’auteur des faits. Timidement d’abord, puis après que les réseaux sociaux aient fait tourner en boucle le nom de l’auteur, la presse a donné son prénom, puis enfin son nom. On notera qu’il a fallu au moins deux jours.

Pour Bayonne, il n’a pas fallu deux heures à la presse pour donner le nom, le prénom et le lieu de résidence de l’auteur des faits.

Même déconcertante timidité lorsqu’il s’est agi de dessiner dans la presse le profil du meurtrier présumé innocent de la préfecture de police. On a fini par apprendre “qu’il se serait converti très récemment à l’Islam”, mais que quand même il fallait être très prudent.

Pour Bayonne, il n’a pas fallu une heure pour apprendre que le coupable avait été membre et candidat du FN. Heureusement que le FN a changé de nom. On est sauvé.

Tout ça pour dire qu’au énième attentat islamique on nous bourre le crâne avec le “pas d’amalgames” alors que dans le cas où on crame une boîte aux lettres de mosquée c’est toute la droite qui est coupable. que dis-je, ce sont tous les blancs qui osent se revendiquer d’un certain patriotisme qui portent toute la culpabilité du monde.

Je ne sais pas si, comme le dit l’extrême-gauche, “tout le monde déteste la police” en tous cas, ce que je sais, c’est que tout le monde déteste la presse.

Jacques Frantz

Note: On entend par “Parti unique” les membres de la classe politique française inscrits ou apparentés au PS, à LREM, au PCF, aux républicains, au MODEM ou à l’UDI.

2 commentaires

  1. Il semble que pour expliquer son geste, l’homme en question, âgé de 84 ans, aurait prétendu vouloir venger Notre-Dame. Cet acte n’est certes pas le plus intelligent qu’il aura accompli dans sa vie, à son grand âge il aurait sûrement été mieux inspiré de rester chez lui et de mener tranquillement sa vie de papy, mais enfin, quelle montagne ne fera-t-on pas de cette minuscule souris ! Ce serait ridiculement drôle si tout ce cirque politico-médiatique n’avait pas de quoi nous mettre en colère.

    1. Je me suis abstenu dans mon billet de condamner voire de qualifier l’acte. Cependant, plus que de la vengence, j’y vois surtout de l’exaspération. Pour qu’un homme de 84 ans commette ce genre de choses je n’imagine pas ce qu’il a dû subir, contraint et forcé, comme changements dans sa vie. Ne faut-il pas y lire aussi un véritable sentiment d’inpuissance et de désespoir? Je trouve le peuple très patient. Cependant à force de faire des français des palestiniens en France, le Pouvoir risque d’allumer d’autres mosquées. Qu’on se le dise.

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