CES PROCÈS QUI NE SERVENT À RIEN

CES PROCÈS QUI NE SERVENT À RIEN

Ces derniers jours, (et ce n’est pas fini), on vous a rebattu les oreilles avec les procès de Jawad Bendaoud, et Salah Abdeslam, tous deux concernés, à des degrés divers, dans les sordides attentats du 13 novembre 2015 qui n’ont – et c’est peu de le dire – pas livré tous leurs secrets.

Je ne sais pas vous mais moi, je finis par trouver ces procès obscènes. Naïf, j’avais cru qu’un tribunal était le lieu où on disait le droit. Crédule que je suis, j’avais cru que le tribunal était le lieu où on jugeait des hommes qui avaient commis des faits. Un peu sot, j’avais pensé que l’axe central d’un tribunal c’était le jury et sa présidence. Quelle erreur! Le tribunal est un vrai spectacle où le rôle principal est tenu par le prévenu. Le metteur en scène est la presse. Ainsi, nous avons tous les ingrédients du spectacle, mais certainement pas du droit. Les terroristes font leur show avec une presse plus ou moins complaisante. Dans le cas de Salah Abdeslam, combien avons-nous eu de reportages sur les mesures de sécurité exceptionnelles qui font de cet individu un personnage mieux protégé qu’un chef d’État. Si l’on mesure la célébrité et l’importance du personnage à l’aune des moyens mis en oeuvre pour la protection de sa petite personne, il ne fait aucun doute que le survivant des attentats de Paris est une véritable star, bien au-dessus des plus grands chefs d’État.

Tout cela est d’autant plus choquant que nous sommes en droit de nous interroger sur l’utilité de tels procès. Qu’on se rassure, si nous sommes en droit de nous interroger, la presse aux ordres évite soigneusement de poser les questions qui dérangent.

Première question, à quoi sert un tel procès? Je l’ai dit, à rien. En effet notre droit n’a aucune réponse à apporter à la commission de tels faits. Ces faits, dans tout ce qu’ils comportent d’immonde, n’ont pas de réponse à la hauteur. C’est pourtant le principe du droit pénal: à chaque fait une peine. Sauf que le législateur n’a rien prévu en temps de paix pour répondre à des faits de massacres, de torture ou d’exécution sommaire. Dans ces conditions, à quoi bon un procès? Le problème est que tout criminel a droit à un procès et que c’est même l’issue de ce procès qui seule peut déterminer si le prévenu est effectivement un criminel. Cela dit, presque 70 ans de régime mondialiste ont vidé en totalité notre droit pénal de sa substance, en commençant par la clef de voûte de ce droit, à savoir la peine de mort. En privant notre arsenal pénal de la peine de mort, il prive notre droit de la notion même, de “Peine capitale”, comprendre de “peine d’exception”. Ainsi, Salah Abdeslam, s’il est condamné, sera condamné à une peine tout au plus identique à celle d’un assassin ordinaire coupable d’un crime pationnel. La seule chose qui changera, c’est l’immense raout médiatique dont nous affubleront les chaînes qui prétendent faire de l’information en continu. Tout ça en fin de compte pour s’offrir le plaisir de détenir à prix d’or une sous-racaille qui pourra faire sa sale propagande. Ainsi la République va détenir celui qui passe pour un véritable héros auprès des “chances pour la France.”

Alors on nous dit qu’un procès a des effets thérapeutiques sur les victimes et qu’il les aide à faire leur deuil. Pourquoi pas, sauf que ce n’est ni le rôle ni la fonction d’un tribunal. Un tribunal n’est pas un “groupe de parole”, chargé de soulager les victimes. Un tribunal à pour fonction de juger des faits et, le cas échéant, de prononcer une sanction à l’encontre de leur auteur pour protéger la société. Or le moins qu’on puisse dire, c’est que la justice ne remplit plus ces fonctions.

Tout cela est bel et bon, mais que faire?

Tout d’abord prendre le contrepied de ce qui a été fait jusqu’ici. Il faut donc renforcer notre arsenal pénal et ce à tous les niveaux. Il convient de considérer à nouveau un voleur de mobylettes comme un voleur et non comme une victime d’une société capitaliste qui ne fait que susciter un désir irrépressible… Vous mettrez derrière les points de suspension ce que vous voudrez, vous connaissez le discours aussi bien que moi. Aucune sanction de faits hautement criminels n’est crédible en cas de traitement laxiste des petits délits. En France, – c’est-à-dire au centre de la civilisation universelle – il faut le savoir, les peines de prison inférieures à deux ans ne sont pas exécutées. Et quand elles le sont, elles ne le sont pas tout de suite. Ainsi, un condamné à de la prison ferme sort souvent libre de l’audience. Ainsi, cette crédibilité de l’autorité trop souvent affectée est un quasi blanc seing pour des racailles pétries de haine et de racisme pour repousser sans cesse les limites de l’horreur.

Alors que si des peines rigoureuses et justes étaient prononcées pour le moindre délit, (ce qui n’empêche pas le pardon et la rédemption), combien seraient arrêtés sur le chemin du crime par les limites dont tout le monde a besoin pour se construire.

Si des sujets aujourd’hui irrécupérables avaient été justement châtiés au cours de leur longue carrière criminelle, c’est près de 300 morts qu’on aurait évité en 2015.

Malheureusement la justice est une vieille dame prude percluse de tabous. L’un de ces tabous, sur lequel il nous faudrait revenir de toute urgence, est le tabou des châtiments corporels. Après tout pourquoi la justice devrait-elle se limiter à sermonner, amender et au pire enfermer? Je suis fermement convaincu que les “Salah, Jawad ou Ahmed” qui peuplent majoritairement nos prisons profiteraient davantage d’une bonne torgnole que d’une macération dans des maisons d’arrêt surpeuplées où tout se beau monde s’encourage au crime. C’est alors que la peine de mort prendrait toute sa signification. La fausse perpétuité d’aujourd’hui ne peut en aucun cas faire office de chatiment supprême. Ce n’est pas pour rien que Singapour enregistre l’un des taux de délinquance le plus bas du monde.

Au lieu de ça, nous cultivons l’excuse avec une absurdité dont seule la gauche a le secret, absurdité qui va jusqu’à offrir en guise de punition une tribune à un Salah Abdeslam qui ose, après les faits qu’on connaît, dire publiquement que les Musulmans sont maltraités en Europe. C’est sans doute pour ça qu’ils paient des passeurs à prix d’or et qu’ils traversent la mer au péril de leur vie pour se jeter dans les bras des persécuteurs du prophète pédophile… Mais ça, c’est déjà une autre histoire.

Jacques Frantz

Note: Certains m’ont reproché l’expression “prophète pédophile”. La tradition rapporte que le prophète Maomet aurait défloré Aïcha à neuf ans. Alors tirez-en les conclusions que vous voudrez, mais moi je continue.

1 commentaire

  1. Que la peine de mort soit abolie en temps de paix en France est déjà en soi une hérésie, on ne le constate hélas que trop à chaque nouveau fait divers sordide mettant en scène un inqualifiable ayant renoncé à toute humanité en donnant la mort à un enfant par exemple… Mais encore, quand se décidera)t-on enfin à appeler les choses par leur nom, et le terrorisme un acte de guerre, un crime imprescriptible contre l’humanité, dans une société qui aime tant se gargariser de cette formule mais se plaît surtout à ne l’employer que dans un seul contexte… Tout à fait exact, aussi longtemps qu’on continuera à apeler « bien » la culture de mort qui tue en masse des enfants à naître et des êtres vulnérables en fin de vie, et « mal » le fait que des parents puissent administrer la correction qui Ü »donne la sagesse » (voir le Livre des Proverbes » à un enfant irrespectueux ou dont le comportement le met lui-même en danger ainsi que les autres… tous ces procès à grand spectacle ne serviront à rien. Au diable Rousseau et le mythe du « bon sauvage » corrompu par la société, laquelle n’est en réalité que le résultat de la somme des humains, individuellement dégénérés, qui la composent… avec le tout petit peu de levin de la pâte que nous tâchons modestement de demeurer, avec la grâce de Dieu bien entendu.

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