Sachez-le: Alexis Tsipras ne croit pas au Père-Noël!
Hier, à la télévision nationale grecque, Alexis Tsipras a avoué avoir signé l’accord avec les dirigeants de l’Eurogroupe sans y croire. Autrement dit, pour éviter le fameux scénario catastrophe d’une sortie de l’euro, il a cédé à peu près tout ce qui restait à la Grèce de sa souveraineté nationale. Donc, si on se résume, il s’apprête à faire voter par son Parlement un accord auquel même lui ne croit pas. Vous me direz que ce n’est pas la première fois qu’un politique se livre à ce genre d’exercice, mais faire un tel aveu 24 heures avant le vote, il fallait tout de même oser! Que ne ferait-on pas pour sauver l’euro! Tsipras a cru aller dans le bon sens de l’histoire en vendant son âme et surtout son pays, l’avenir lui donnera tort à mon avis, mais je peux me tromper… à moins que son Parlement bloque l’accord, saisissant une perche tendue hier à la télévision, volontairement ou non, par le Premier Ministre.
Non Alain de Malte ne se trompe pas, en tout cas pas là-dessus.
Ce qui s’est passé à Athènes est certainement bon pour le DAX mais pas pour les Grecs.
Ce qui ont voté à l’extrême gauche sauront, je l’espère, s’en souvenir. L’extrême gauche, en finalité, se place toujours du côté des banques. Regardez chez nous le journal Libération qui a copiné avec Rothschild.
J.F.