SOUTIEN À JÉRÔME BOURBON

La petite vidéo qui a fait le buzz tout le weekend a certainement donné beaucoup de plaisir aux nombreux ennemis de Jérôme Bourbon.

À l’heure où Jérôme Bourbon ne peut guère compter de soutien au-delà de ses lecteurs les plus fidèles, je tenais à lui apporter mon soutien personnel à travers ce blog. Je sais, ce n’est pas grand-chose parce que ce blog n’est pas grand-chose. Néanmoins, je trouve cette petite histoire assez lamentable.

Sur cette vidéo que je ne montrerai pas, on voit Jérôme Bourbon se faire interpeler, puis se faire frapper. Le journaliste très surpris prend peur et prend la fuite. Bien sûr, on aurait aimé qu’il répondît avec la même virilité que celle avec laquelle il écrit. Seulement voilà, Jérôme Bourbon est un homme de plume, et pas un homme de main. Même si j’aurais aimé que Jérôme Bourbon mît une bonne torgnole au petit merdeux qui s’en est pris à lui physiquement, moi qui ne suis pas un lecteur régulier de Rivarol, je ne peux qu’apporter mon soutien affectueux à un homme qui, quoi qu’on en pense, est doté d’un courage qui ne faiblit pas malgré l’adversité.
Imaginez maintenant qu’un journaliste de Libération, du Monde de Charlie ou du Parisien se soit fait interpeler et agressé de la même manière par quelqu’un soupçonné, même de loin, d’être d’extrême droite. On n’imagine même pas les médias hors-sol du système hurler au crime de Lèse-majesté, au retour de la peste brune s’en prenant à la liberté d’expression, aux heures les plus sombre de notre histoire etc…

alors voilà, si ce petit billet peut encourager Jérôme Bourbon qui n’a pas besoin de ça pour persister, je le livre très simplement à toi lecteur en cette chaude torpeur estivale.

Jacques Frantz

2 commentaires

  1. Je le dis tout net, je n’ai pas vu la vidéo, je n’en ai même pas entendu parler et je n’ai jamais entendu prononcer le nom de Jérôme Bourbon. Quant à Rivarol, il m’est arrivé de le lire, non sans intérêt d’ailleurs. Donc, je n’irai pas jusqu’à dire que « je suis Rivarol » comme d’autres ont été Charlie pendant une semaine en janvier dernier avant de se rétracter en rase campagne une fois passé le gros de l’événement que l’on sait, mais j’invite chaleureusement Reporters sans Frontières ou encore Amnesty International à s’intéresser de plus près à ce qu’est véritablement la liberté de la presse en France. Outre cette agression caractérisée, qui ne manquera pas, j’y compte bien, de donner lieu aux actions pénales requises et d’être répertoriée au nombre des violations à cette liberté constitutionnelle, j’aimerais que nos gardiens des libertés de la presse s’intéressent, notamment, aux subventions publiques dont bénéficient toujours certains journaux que plus personne ne lit ou presque, à la fiscalité avantageuse dont profitent des journalistes qui n’en ont guère besoin, à la confiscation des publications par une poignée de grosse fortunes, et aussi aux continuelles persécutions judiciaires dont font l’objet des journaux comme Minute ou Rivarol… Voilà, c’était ma réaction à chaud à une information que j’apprends du rédacteur-en-chef de ce blog

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