Palmire, les professionnels de l’indignation nous en remettent une couche!

J’entends çà et là les champions du monde de l’indignation s’offusquer de ce qui se passe à Palmire. On nous promet, probablement à juste titre, une véritable curée dans cette ville ô combien chargée de culture et d’histoire.
Quelques petites réflexions me viennent à l’esprit.

  1. combien de professionnels de l’indignation connaissaient Palmire?
  2. Qui a tout fait pour affaiblir le chef légitime de l’État syrien?
  3. Qui lèche les babouches des monarques du Golfe qui d’un côté s’offrent un musée du Louvre et de l’autre font pleuvoir les pétrodollars sur l’Organisation État Islamique?

Poser ce genre de questions c’est déjà un peu y répondre.

Ce qui me préoccupe surtout c’est qu’au moment où les fous d’Allah entrent dans Palmire pour tout piller, organiser des simulacres de destructions d’oeuvres d’art pour faire monter les prix et les vendre aux trafiquants, on assiste chez nous, en France, au même processus de dévastation dans les têtes.

En effet, quelle différence y a-t-il entre détruire des monuments multi-millénaires et décérébrer nos enfants à coup de méthode globale, d’immigration massive qui affecte aussi les établissements scolaires, et de révision systématique des programmes d’histoire?

Quelle différence y a-t-il entre les canons de l’Organisation État Islamique et les lois à marche forcée de Valls, Taubira et Belkacem?

Valls restera ce franquiste hystérique qui à fait gazer des enfants en poussette. Taubira restera celle qui a détruit le mariage comme les Talibans ont détruit les Bouddhas en Afghanistan. Belkacem restera celle qui a détruit l’école à coup de réformes débiles et de théorie du genre.

La réalité c’est qu’en France, c’est Palmire dans les têtes. On détruit tout ce qui peut ressembler à des points de repère ou d’ancrage. Celui qui n’a pas d’histoire et pas de patrie, c’est bien connu, est beaucoup plus manipulable. Sauf qu’ici les Talibans s’appellent Taubira, Belkacem et Pierre Bergé.

Alors permettez-moi de regarder un rien amusé ceux qui s’indignent quand il y a le feu alors qu’ils sont les premiers à fournir les allumettes.

Jacques Frantz

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