Andreas Lubitz, FOU TOUT COURT OU FOU D’ALLAH?

5 jours après l’attentat suicide contre l’Airbus A320, de nombreuses questions se posent et c’est normal.
Au risque d’être accusé d’être partisan de la théorie du complot, j’ai tout de même l’impression qu’on essaie de gagner du temps.

Le jour où on a trouvé la boîte noire contenant le VCR, j’ai entendu sur France info pourtant en service minimum pour cause de grève, que des informations sur le contenu du VCR seraient données en fin de journée. En fin de journée, toujours sur France info, on nous informe que le bureau d’Enquête et d’Analyse refuse de donner des informations.

À 7 heures le lendemain matin, la radio suisse romande nous apprend en citant le New York Times qu’il s’agit d’un acte volontaire du co-pilote. C’est seulement à midi que le procureur vient accréditer cette version. bien entendu la thèse de l’attentat terroriste est pour l’instant écartée. Pour l’instant? Jusqu’à quand? jusqu’aux deuxième tour des élections en France? Jusqu’à la fin de la prochaine manifestation de PEGIDA en Allemagne? Bref, vous l’avez compris, le pouvoir et les médias hors sol n’ont pas intérêt qu’une histoire d’attentat sorte sous le coup de l’émotion.

Si j’en crois un journal russe, “Nezavissimaya gazeta”, le co-pilote incriminé fréquentait probablement une mosquée à l’époque de sa formation. Dans cet article en russe non traduit faute de temps, on nous apprend qu’un journaliste allemand a déclaré à la voix de la Russie que le co-pilote qui a intentionnellement précipité l’Airbus A320 sur une paroi alpine avec 149 autres personnes à bord aurait fréquenté une mosquée radicale à Brème. Selon d’autres publications, on apprend que la police aurait, au cours des perquisitions, découvert des éléments significatifs non révélés qui expliqueraient le geste du co-pilote.
Même si on comprend que tout ne soit pas divulgué en place publique, se dégage une étrange impression de rétention d’information pour gagner du temps.

Alors a-t-on affaire à un fou tout court, ou un fou d’Allah?

Jacques Frantz

3 commentaires

  1. C’est étrange, mais pour une fois, même si je n’ai pas plus de certitudes que l’auteur de ce blog, j’avoue que j’ai du mal à adhérer à son hypothèse. L’avalanche de détails sur la personnalité de l’intéressé, l’interview de son ex-petite amie, de ses amis et autres, font que j’ai, cette fois-ci (une fois n’est pas coutume) tendance à me rallier à la version officielle. Je sais bien qu’il est facile de dire ou faire dire à une presse nationale ce qu’on veut, mais avec trois États en jeu, trois services d’enquête nationaux et une presse qui, forcément, enquête et publie tous azimuts, sans forcément attendre les déclarations officielles, j’avoue avoir du mal à croire sérieusement la thèse de l’acte fanatique. En revanche et j’en terminerai là, l’expression « attentat suicide » sciemment employée par l’auteur me paraît tout indiquée. Comment osent-ils parler de suicide, voire même de « suicide altruiste » (expression que j’ai entendu à plusieurs reprises et qui semble désigner le fait pour un individu d’accompagner des semblables, ses passagers en l’occurrence, vers une mort synonyme de délivrance de ce monde cruel et sans espoir)? Même s’il n’est pas islamiste, cet acte n’en est pas moins un attentat, c’est incontestable.

    1. comme l’a noté le commentateur fidèle de ce blog, il ne peut y avoir de certitudes. Ce qui est troublant, c’est la manière avec laquelle les médias officiels cachent l’information. Je crois avoir déroulé le fil de diffusion des informations depuis l’attentat. Ce qui me trouble, c’est que la thèse du déséquilibré est avancée chaque fois qu’on veut cacher un attentat islamiste. alors d’accord trois États sont engagés, mais ce sont trois États au prises avec une croissance du fanatisme religieux musulman et une contestation de ce qui est perçu comme de l’islamisation. On connaît PEGIDA en Allemagne, le problème du fanatisme des banlieues en France et très peu apprécient la transformation des arènes de Barcelone en mosquée. Par conséquent les trois pays ont intérêt à ce que l’attentat n’ait rien à voir avec le fanatisme religieux musulman. J’ajoute que le fanatisme quel qu’il soit n’est pas incompatible avec un déséquilibre.

      JF >

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