Trierweiler s’épanche et nous on continue de rigoler

Un livre à ne pas acheter! 
Dans un précédent article consacré au livre de Valérie trierweiler je me gaussais de cet épanchement malvenu.
Entre temps j’ai lu le livre. J’ai mis le temps car je ne voulais pas l’acheter par principe. Je me le suis procuré et l’offre à mes amis au sens large pour ne pas qu’ils l’achètent. Je ne le diffuserai pas pour ne pas avoir de soucis judiciaires, mais je pense que sa lecture ne vaut pas qu’on paie pour ça.
Il s’agit, comme je le subodorais, d’une formidable entreprise de communication et de fric. Valérie tire les larmes des yeux et fait tinter le tiroir-caisse. Hélas le procédé, bien que très éculé, fonctionne encore à merveille. En effet, le livre, force est de le constater tout en le déplorant, se vend. Ensuite, il faut le déplorer plus encore, même des gens de notre sensibilité politique se sont faits avoir en écoutant que leur bon coeur et la femme blessée.
Pour résumer brièvement, le livre dit en 132 interminables pages que l’auteur est une héroïne très très très gentille, humaine, perspicace qu’on devrait écouter davantage, face à une meute de journalistes et de politiciens très très très méchants. Sauf que ça sonne encore plus faux que chantait ma mère. Seuls les naïfs croiront que Valérie Trierweiler ne savait pas à qui elle avait affaire, elle, qui, de son propre aveux, a baigné dans le jus politique depuis sa tendre jeunesse. Jouer les oies blanches en disant que tout a basculé avec le communiqué du 25 janvier a de quoi amuser.
Elle se fiche du monde lorsqu’elle dit découvrir la duplicité de François Hollande. C’est le 25 janvier, date du communiqué de répudiation, que Valérie Trierweiler découvre qu’avant d’être un homme, François Hollande est un animal politique frôlant la psychopathie?
Une chose dont la presse n’a pas parlé, y compris celle de notre courant politique: Valérie Trierweiler parle des « manifestations monstres » contre le mariage dénaturé. C’est donc que les journalistes à la botte du pouvoir et le pouvoir lui-même ont menti en minimisant l’ampleur des manifestations. Elle est fière de dire qu’il n’a pas cédé. Pourtant, si elle avait lu la presse de droite de conviction, elle aurait vu qu’avant même son élection tous s’accordaient à dire que les seules promesses qui seraient tenues seraient les promesses sociétales et en tout premier lieu la promesse emblématique du mariage dénaturé. Voilà des promesses plus faciles à tenir que le chômage et le maintien des usines ouvertes.
Dans ce livre, on a droit à toutes les grosses ficelles de la communication.   La famille misérable, la femme humiliée mais digne, proche du peuple (à l’exception des fachos) qui fait du vélo à la Lanterne. Pauvre petite fille riche.
Elle nous fait pleurer sur les mômes des banlieues qui n’ont jamais vu la mer, mais pas un mot sur les gamins gazés dans leur poussette parce qu’un million de personnes sont descendues dans la rue pour dire « non » aux homolâtres. Valérie Trierweiler a ses bons pauvres.
On n’apprend à peu près rien qu’on ne savait déjà dans ce livre. Valérie règle ses comptes avec ceux de son rang et on en a à peu près rien à faire. Son idole, Danièle Mitterrand, admiratrice de Fidel Castro qui a certainement plus de sang sur les mains que le Président Hassad. tout cela manque de crédibilité car derrière la femme blessée se cache l’idéologue, la femme de clan, la femme qui depuis plus d’un quart de siècle navigue dans les sphères les plus hautes de l’État. La femme qui a comme tous ces gens plongé les deux mains dans la gamelle en faisant semblant de pleurer des larmes de crocodiles sur ceux qui comptent chaque euro. La femme de la gauche caviars. En tous cas ce n’est pas ceux qui crachent à sa figure de looser qu’elle déteste, mais les fachos de la fachosphère. Qu’elle se rassure, c’est réciproque.
Vivement que notre ami Ratier fasse oeuvre de salubrité publique en sortant un bouquin qui s’appellerait « le vrai visage de Trierweiler » où on apprendrait quelques vérités sur sa biographie. Je suis sûr que ça se vendrait au moins aussi bien que le livre sur Valls.
Un livre à ne pas acheter
Voilà un livre bien inutiles entre le roman à l’eau de rose et le mauvais règlement de compte.C’est à peu près tout ce que peut produire cette présidence médiocre. Alors vivement que le menteur à teinture retourne à son scooter, ses SMS et ne sorte plus jamais de sa Corèse endettée.
Hollande Dégage!
Jacques Frantz

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