Un mort pour l’Histoire, et quelle histoire.

Je suis comme beaucoup bouleversé du suicide de Dominique Venner au coeur de Notre-dame de Paris. Au moment d’écrire ces lignes, les pensées se bousculent car Dominique Venner était de notre famille. IL disait l’histoire autrement et faisait partie de ces grands penseurs maintenus sous la chape de plomb que fait peser l’oligarchie de ce pays totalitaire;Il a donc fallu ça pour que le nom de Dominique Venner soit évoqué dans les médias du système. Bien sûr entant que Chrétien je ne peux cautionner un tel geste. Je considère que le suicide demeure un assassinat. En effet, c’est un acte de violence contre soi, mais aussi et surtout contre une créature de Dieu fût-elle soi-même. Cela dit ce geste est avant tout un acte de désespoir. Ce désespoir c’est cet Etat oligarque qui prêche la tolérance aux autres, mais qui combat sans faiblesse tous ceux qui pensent différemment et qui refusent de voir notre civilisation détruite par ceux qui non seulement se suicident, mais en entraînant le plus grand nombre dans leur chute. Ce sont eux les vrais satanistes. Au fond, comme le Père du mensonge, ils n’ont rien de plus cher que de voir le plus grand nombre possible chuter avec eux. Ce soir, j’ai de la peine pour trois raisons: – La disparition d’un intellectuel rigoureux qui, s’il n’avait pas eu le tort de penser différemment serait adulé des médias. – J’ai de la peine car chaque fois qu’un incroyant disparaît, c’est le risque que celui-ci ne jouisse pas de la présence de Dieu. – J’ai de la peine enfin car il symbolise le désespoir de tous ceux qu’on a de cesse d’écraser parce qu’ils pensent autrement. Dominique Venner a choisi de se sacrifier au pied de l’autel pour que quelque chose change dans ce pays qui pourrit par la tête à cause de dirigeant matérialiste hautement corrompus. Je souhaite ce soir m’incliner devant l’homme qui a cédé au désespoir et la souffrance. Cette souffrance c’est la nôtre lorsque nous sommes caricaturés en permanence y compris par notre propre famille de pensée. Je m’incline devant la souffrance de ceux qui en ont assez de se faire traiter d’extrémistes de droite alors qui n’expriment souvent que des idées de bon sens.Je m’incline devant les 700 000 signataires à qui on a craché à la figure en rejetant la pétition pour un référendum. Je m’incline devant la souffrance de ceux qui se font traiter d’intégriste parce qu’ils défendent l’enfant à naître. Je m’incline devant la souffrance de ceux qui ont peur d’exprimer leurs idées y compris devant leur propres amis parce qu’ils n’ont pas la force de subir l’ostracisme. Je m’incline enfin devant la souffrance de ceux dont l’homosexualité détruit la famille. C’est aussi pour eux que Dominique Venner est mort ce soir. Je me refuse à juger l’homme même si je sais combien cet acte est réprouvé par notre Dieu d’amour. Cependant, je sais aussi qu’entre le moment où quelqu’un se donne la mort et le moment où celle-ci survient, l’acte de contrition est toujours possible. Je sais qu’à l’heure de la mort s’il y a l’acte de contrition c’est la grâce et le salut qui triomphent. Souvenons-nous de la promesse de Jésus au brigand sur la croix. Il est avec lui au paradis. J’ai la certitude de mon propre salut en dépit de mes fautes pardonnées par un Dieu qui m’aime du même amour parfait jusqu’à sacrifier son fils sur la croix. Au ciel, je serai peut-être surpris de retrouver notre cher camarade si brutalement disparu, alors que risquent de manquer certains de ces bons chrétiens de façade qui aujourd’hui le jugent. Jacques Frantz

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