Dis-moi ce que tu penses et je déciderai qui tu es. « Je pense, donc je suis » disait le philosophe. En écho, les chiens de garde du système répondent, « tu penses donc tu es ». Ainsi, pour développer l’article de Michel Janva ce matin, http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/03/laccusation-dhomophobie-une-arme-de-guerre-psychologique-.html je dirai que tu es qualifié en fonction de tes opinions. Le procédé est simple et, comme l’a dit Janva, redoutablement efficace. Pourtant je crois que grâce à l’Internet et aux moyens d’expression à notre disposition, nous allons pouvoir démonter ces systèmes et reprendre enfin notre liberté d’opinion. C’est bien de cela dont il s’agit. Parce qu’en plus de nous dire ce que nous sommes en fonction de ce que nous pensons, les chiens du système décrètent à l’aide d’un appareil judiciaire complaisant ce qui est une opinion ou qui n’en est pas. Revenons au sujet. Je pense que le mariage entre personnes du même sexe est contre nature, je suis donc homophobe. Je constate que les personnes de souche ethnique non européenne sont en nombre élevé dans les prisons ou sur les terrains de foot, et me voilà raciste. Je pense qu’un enfant ne peut se développer favorablement que dans une famille composée d’un chef de famille et de son épouse, je suis donc un sexiste. Du temps où existait un mur à Berlin pour empêcher toute une moitié de l’Europe de fuir le paradis sur terre, un simple questionnement sur le bon fonctionnement du socialisme d’Etat faisait de vous un anticommuniste primaire. J’ajoute par parenthèse que ce sont les mêmes qui aujourd’hui disent sans rire qu’ils ont toujours pensé que le communisme ne pouvait pas fonctionner. Si je dis que l’acte homosexuel me répugne et que je ne peux prendre un vrai plaisir que dans l’hétérosexualité dans le cadre strict de la fidélité conjugale, là, je suis un facho, ultra conservateur et partisan du retour à l’ordre moral. Donc si on résume: Je suis homophobe, raciste, sexiste, anticommuniste primaire, et facho. Eh bien maintenant que je le sais et que je l’assume, je vais pouvoir m’exprimer en toute liberté. Jacques Frantz.

2 commentaires

  1. Les étiquettes ne veulent plus rien dire. On sait que ce sont des étiquettes qu'on colle sur des gens avec une motivation politique. Ça n'a rien à voir avec une véritable haine.

    Il faut dire à la gauche: vos étiquettes ne veulent plus rien dire. Quand pratiquement tout le monde est raciste, sexiste, homophobe et facho, ce n'est plus un signe de honte. On est tous comme ça! (Bon, peut-être pas TOUS mais bon…)

    Quand je regarde mon environement, toute ma famille et toutes mes connaissances ont, à un moment donné, ont fait des propos racistes, sexistes, homophobes, et ainsi de suite.

    Sont-ils des monstres? Voyons.

    Il faut dénoncer l'empereur et dire: vos paroles n'ont plus d'effet.

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